L'affaire Le Marchand/Thuram n'en finit plus de faire la Une des journaux. Hier, l'animatrice Karine Le Marchand a décidé d'attaquer en justice son ancien compagnon Lilian Thuram pour diffamation suite à ses déclarations sur le plateau du Grand Journal, le 17 octobre. Interviewé parAntoine de Caunes, l'ancien footballeur revenait sur cette rupture pour la première fois et révélait au grand jour un SMS de menace signé Karine Le Marchand : "Si tu veux la guerre, Lilian, tu vas l'avoir et au-delà de ce que tu imagines." Des propos qui ont "meurtri" la présentatrice qui a décidé de porter plainte.
Par un communiqué officiel, l'avocat de Karine Le Marchand, Me Jean Ennochi, a donné hier plus de détails concernant la plainte de sa cliente et a affirmé que des violences avaient bien eu lieu. Ce matin, contacté par Le Parisien, l'avocat du footballeur, Me Michèle Arnold, a répondu point par point au communiqué.
Cette dernière est d'abord revenue sur les accusions de violence sur la personne de Lilian Thuram. Dans le communiqué dévoilé hier, Karine Le Marchand réaffirmait "avec la plus grande fermeté, la réalité des violences volontaires qui ont justifié son dépôt de plainte le 3 septembre dernier, violences qui ont d'ailleurs eu lieu devant les enfants" - Alya, fille de Karine Le Marchand âgée de 10 ans, et la cousine de cette dernière. L'animatrice phare de M6 expliquait, par le biais de son avocat, qu'elle a été soumise à des examens médicaux judiciaires obligatoires, réalisés par les services médico-judiciaires de l'Hôtel-Dieu. Il est précisé que les résultats de ces examens démontrent la réalité des violences ayant justifié une incapacité temporaire totale de travail, en raison de "la douleur provoquée par pression au niveau du 4ème trou de conjugaison droit cervical".
Les propos de l'avocate du champion du monde sont formels concernant les éléments évoqués hier par la partie adverse : "Il n'y a rien dedans, pas même un bleu. Aucun examen complémentaire n'a été prescrit. Une incapacité de travail a certes été délivrée à madame Le Marchand, pour un seul jour, et pour motif somatique", a précisé la femme de loi. N'hésitant pas à en révéler davantage, cette dernière a également précisé que Lilian Thuram a nié "avoir saisi son ex-compagne par sa queue de cheval pour la pousser contre le réfrigérateur, comme l'a affirmé celle-ci. 'Je l'ai juste secouée par l'épaule', a-t-il déclaré sur le procès-verbal. Son avocate explique ensuite : "Il y a eu une dispute verbale. Il a voulu l'écarter car la fille et la nièce de madame Le marchand étaient présentes."
Dans l'entretien accordé au Parisien Me Arnold conclut par une menace d'attaque judiciaire : "Si madame le Marchand dépose effectivement plainte pour diffamation, nous serons obligés de répliquer et nous l'attaquerons."
Sarah Rahimipour