Loana Petrucciani tente de se remettre d'un nouveau drame. En septembre dernier, la gagnante de la première saison de Loft Story (M6, en 2001) a été victime d'un viol. Une terrible histoire qu'elle a révélée dans Touche pas à mon poste le 5 février 2024. Interrogée par Public (édition du 9 février), elle a donné un détail physique sur son agresseur.
Une simple promenade s'est transformée en véritable cauchemar pour la blonde de 46 ans. Alors qu'elle sortait son chien Titi aux alentours de minuit, à Vence, elle a croisé un homme qu'elle avait déjà vu "cinq ou six fois". Alors qu'il ne lui avait jamais fait d'avances par le passé, il lui a proposé de venir boire un verre à son domicile. C'est alors que tout a basculé. "En entrant, j'ai remarqué qu'il verrouillait la porte et mettait la clé dans sa poche. (...) Il m'a jetée sur le lit et m'a violée pendant une dizaine d'heures ! Au début, je me suis débattue, mais vient un moment où tu te laisses faire", s'est-elle souvenue auprès de nos confrères.
Loana a ensuite précisé qu'elle était consciente. Elle n'avait bu que deux ou trois verres et n'était pas sous l'emprise de la drogue. "Mais contre un homme qui mesure 1,90 mètre, on ne peut pas grand chose ! A un moment je lui ai dit : 'Fais ce que tu veux.' Je me demande encore comment j'ai pu rester vivante ! Enfin, si, je sais... Grâce à mon chien qui était dans la pièce. Je suis restée en vie pour lui", a-t-elle poursuivi.
C'est une crise de spasmophilie qui a sauvé Loana. Elle s'est mise "à baver et à trembler", ce qui a fait peur à son agresseur. Ce dernier l'a emmenée à l'hôpital afin qu'elle récupère ses médicaments. L'occasion parfaite pour l'ancienne candidate de télé-réalité de s'enfuir. Depuis, l'homme l'a recontactée, mais elle n'a pas donné suite à ses messages. "Il fait comme si rien ne s'était passé. Comme si on avait eu une relation sexuelle consentie", a-t-elle déploré.
Après le viol, Loana est restée cloitrée dans sa chambre d'hôtel durant trois jours. Puis, elle a pris son courage à deux mains pour aller porter plainte, apportant avec elle des photos de son corps nu et tuméfié. Si elle a vu un psychiatre, elle a refusé de se rendre chez le gynécologue, car elle refusait qu'on la touche. En outre, son bourreau lui a transmis la syphilis. "Je ne sais pas où en est l'enquête. A eux de faire leur boulot. Le mien c'est de me remettre", a-t-elle raconté.
Bien qu'aujourd'hui, elle fasse des progrès, son traumatisme l'a conduite à l'hôpital à la suite d'un malaise sur la voie publique, en janvier dernier. Elle a en effet eu un traumatisme crânien et ne s'est réveillée que trois jours plus tard. "Je croyais qu'on était en août 2014. Je ne savais plus où j'étais, qui j'étais. On m'a fait scanner, IRM, prise de sang : les médecins ne comprennent pas et me disent que c'est un burn-out à cause de ce viol", a-t-elle avoué. Désormais, Loana tente de se reconstruire et peut une fois de plus compter sur ses proches pour la soutenir dans cette épreuve.