Toujours aussi engagée pour améliorer la prise en charge des femmes atteintes d'endométriose, Lorie Pester va une nouvelle fois prendre la parole à ce sujet dans le numéro de Sept à Huit qui sera diffusé ce 24 mars 2019 sur TF1. L'occasion pour la comédienne et interprète de 36 ans de revenir sur les symptômes terriblement handicapants auxquels elle a dû longtemps faire face avant que sa maladie ne soit finalement diagnostiquée.
"Les premiers signes de la maladie ont été les douleurs. Des douleurs, mais atroces. Vraiment, confie l'interprète dans un extrait publié sur Twitter. C'était au moment de mes règles. Pendant deux jours j'étais coincée, j'étais obligée de rester au lit avec des anti-douleurs et une bouillotte sur le ventre. Je ne pouvais pas sortir du lit. J'avais l'impression qu'on me tordait le ventre avec des coups de couteau dedans et la douleur se propage vraiment partout."
L'ex-star de Demain nous appartient poursuit alors : "On m'avait toujours dit que c'était normal (...). Et à un moment donné j'ai fait une grossesse extra-utérine. C'est là que j'ai appris que j'avais l'endométriose." Depuis, Lorie prend un traitement qui "arrête la propagation de la maladie", mais elle n'est pas guérie. Un mal qui reste difficile à vivre puisqu'il peut aussi porter atteinte à la fertilité. Cet aspect de la maladie constitue l'autre combat de la star, qui a été contrainte de partir en Espagne pour faire congeler ses ovocytes. Une décision difficile, mais qui lui permettra peut-être, alors qu'elle a récemment retrouvé l'amour, de pouvoir un jour fonder une famille.
Devenue un porte-parole privilégié de l'endométriose, Lorie a été reçue à l'Elysée à ce sujet au début du mois de mars. Lors de son entretien avec la ministre de la Santé Agnès Buzyn et Marie Fontanel, conseillère des Solidarités et Santé d'Emmanuel Macron, la chanteuse a raconté sur Instagram avoir "évoqué les travaux en cours au ministère pour une meilleure prise en compte de l'endométriose ainsi que les perspectives de la révision de la loi bioéthique au cours de laquelle sera débattue la possibilité de conserver ses ovocytes".