Louis Garrel : Ses rapports avec Nicolas Sarkozy, oncle par alliance de sa fille

Louis Garrel, fils du réalisateur Philippe, s'est lancé dans la réalisation d'un long métrage, Les Deux amis, avec sa bien-aimée Golshifteh Farahani et son ami Vincent Macaigne. Au détour de l'entretien qu'il accorde à cette occasion au magazine Télérama, il évoque également sa relation avec Nicolas Sarkozy. En effet, l'ancien chef d'État est marié à Carla Bruni, soeur de la comédienne Valeria Bruni-Tedeschi avec laquelle Louis a adopté une petite fille, Céline. L'ex-chef d'État est donc l'oncle par alliance de la fille du héros de Ma mère.

Être constamment ramené à son lien familial avec Nicolas Sarkozy n'a pas toujours été simple pour l'acteur comme il le raconte dans Télérama : "Ça m'a rendu un peu parano. Quand on parlait tous les jours de lui, à tout propos, dans les médias, j'ai souvent été pris à partie de façon aberrante. Quant à lui, les rares fois où je l'ai croisé, il avait envie de tout sauf de débattre avec un mec comme moi ! Mais heureusement, mes vrais amis s'en foutaient."

S'il a déjà évoqué sans tabous ses positions politiques dans Têtu ("J'aimerais bien qu'ils se barrent tous du gouvernement"), il avait répondu dans Paris Match en 2011 à propos de de la scène, dans Un été brûlant, faisant directement référence aux actions du chef d'État : "Une provocation, je ne pense pas. Ne me dites pas que qu'on est parent de toutes les personnes liées de près ou de loin aux gens qu'on aime. (...) En tant qu'interprète, je ne trouve pas absurde que deux personnages témoins d'une arrestation musclée contre des supposés sans papiers s'exclament qu'ils trouvent cela injuste."

Refusant jouer les langues de bois, Louis Garrel déclarait dans cette même interview pour Paris Match à propos du fait d'être père : "Beaucoup de gens me disent : Alors, papa, ça te fait quoi ? La vérité, c'est que ça ne fait aucun effet. Pour moi, c'est comme de demander, ça te fait quoi d'être frère ? J'ai du bol, ma fille est géniale. Mais j'ai tellement de copines pour qui ça a été compliqué, qui ont mis deux ans avant d'aimer leur enfant. La mise en scène de la paternité par la société est un énorme mensonge."

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Télérama du 14 janvier