Magalie Vaé - Photocall effectué le vendredi 6 décembre 2013 à Paris.© Sipa
Si Magalie Vaé "emmerde" les gens qui lui disent encore qu'elle doit maigrir", elle a aussi décider d'emm..." ceux qui la critiquent dans une chanson intitulée "Je vous emm...", premier titre de son nouvel opus.
La grande gagnante de la Star Academy 5, qui est devenue une des stars de la série à succès de NRJ12, Dreams, 1 rêve, 2 vies, avait déjà fait beaucoup parler d'elle en révélant la pochette étonnante de son nouvel album, Métamorphose. Transformée littéralement en "femme-tronc", la chanteuse, qui a perdu 24 kilos en un an, a essuyé de nombreuses critiques. Vincent Aubry, créateur de la pochette était même venu à sa rescousse. Avec ce nouveau titre, Magalie Vaé frappe donc fort une nouvelle fois.
Lassée de toujours être raillée, que ce soit sur son poids ou sur ses échecs commerciaux, Magalie Vaé a décidé de faire part de son ras-le bol. "A tous ceux qui me verraient ailleurs que sous le feu des projecteurs, et loin de pouvoir remplir Bercy autant que Vanessa Paradis. A tous ceux qui me font du tort, qui ne me prédisent aucun disque d'or, et qui, au vu de ma silhouette, me traitent de chanteuse d'opérette, je vous emm...ène avec moi...", chante-t-elle sur une musique folk.
Évidemment, tout à été fait pour nous faire croire que Magalie Vaé oserait conclure son couplet avec le gros mot tant attendu. Un petit mot de trop qui pourrait lui fermer les portes d'une partie de son public. Pas folle, à l'instar de la déjantée Miley Cyrus qui jurait dire Miley et non Molly, cocaïne en français, dans sa chanson We can't stop, Magalie Vaé a joué la carte de la subtilité.
Dans le second refrain, la chanteuse rebelle continue ensuite de régler ses comptes aux "vautours qui ne cessent de (lui) tourner autour" et qui "parlent d'amitié comme s'ils s'adressaient à son banquier". Mais aussi aux personnes qui pensent qu'elle "a la grosse tête parce qu'on a fait d'elle une vedette."Bref, Magalie Vaé est énervée et les choses sont claires, à présent elle "emm..ène" tout le monde !
Sarah Rahimipour
