Elie Semoun a le plaisir de faire la promotion de son nouveau film, le nouvel épisode de l'écolier au pull jaune et noir, Dubobu passe au vert. Cette fois, l'acteur-réalisateur s'est replongé avec plaisir dans les aventures du jeune héros en l'impliquant dans un sujet universel et ô combien d'actualité, l'écologie. L'artiste de 60 ans était convié dans le célèbre "appartement" de l'émission En aparté sur Canal+ ce mardi 2 avril et a pu se livrer en toute sérénité. On apprend alors qu'il possède un refuge particulier pour se détendre quand il n'est pas en Ile-de-France.
Accueilli avec une belle vue sur l'île de Beauté préparée pour son arrivée, Elie Semoun explique pourquoi la Corse est son havre de paix. Son autre chez lui est une maison sans prétention située sur l'île qui ne donne en vérité pas sur la mer comme le voudrait le paysage affiché devant ses yeux : "J'ai la chance d'avoir un petit truc là-bas, mais ça ne donne pas sur la mer, je ne suis pas assez riche encore."
Pourquoi la Corse ? "Ça fait pas longtemps, deux ans, un truc comme ça. Je commence à m'attacher à cette île, à la faune, à la flore. Je suis en train de créer un petit jardin. C'est un plaisir incroyable." Un jardin chéri auquel ce papa d'un fils unique pense quand il a du mal à s'endormir, en s'imaginant comment l'aménager, ce qu'il va planter et déplanter.
Loin de l'image du professeur irascible qu'il joue dans Ducobu ou celui de ses légendaires petites annonces, Elie Semoun savoure la sérénité que lui procure certains endroits. Outre la Corse, qu'il affectionne comme de nombreuses personnalités telles que Jacques Dutronc, il a aussi fait une retraite spirituelle à l'Abbaye Notre-Dame de Sénanque : un monastère fondé en 1148 et situé sur la commune de Gordes dans le Vaucluse. "J'ai l'impression qu'on est un peu perdu dans cette société, qu'on a besoin de sens. J'ai été là-bas, j'y ai passé 3 jours, dans le silence total, je me suis déconnecté d'internet, du téléphone... J'ai beaucoup lu, et discuté avec des frères qui étaient là, les moines citersiens, et c'était passionnant", avait-il confié à Laurent Ruquier dans On n'est pas couché en 2016.