C'est un déménagement qui a fait parler. Quand Natalie Portman et Benjamin Millepied décident de faire leurs cartons il faut dire que c'est forcément sous le feu des projecteurs. D'autant plus lorsqu'il ne s'agit pas pour le couple d'aller d'une rue à l'autre de Los Angeles mais plutôt de revenir en France. La vie dans la Cité des anges a forcément eu son lot de joies mais aussi d'instants plus pénibles pour le clan de Natalie Portman et Benjamin Millepied. Notamment pour leurs deux enfants (Aleph, 12 ans et Amalia, 6 ans), comme le révélait le chorégraphe. "Par sa géographie, Los Angeles esseule les gens. [...] Quand les enfants grandissent, ils ne peuvent pas avoir leur indépendance car ils sont très tributaires de la voiture. Pour mon fils de 11 ans, ça commençait à être dur. Tout ça me donnait le cafard et avec ma femme, on s'est dit 'let's go home'. Ce retour est un vrai projet familial", a-t-il expliqué à Paris Match.
Et pourtant, les apparences sont parfois trompeuses. Car lorsqu'on admire la maison habitée par l'actrice israelo-américaine et son mari français à Los Angeles, difficile à imaginer des moments autres que paradisiaques. C'est à Los Feliz que se situait leur villa, un incroyable manoir de style gothique composé de 4 chambres et 2 salles de bains acheté pour 3,25 millions de dollars en 2009. Très discret, il est difficile de le voir à travers la végétation. Natalie Portman et Benjamin Millepied ont été les voisins d'en face de l'actrice Angelina Jolie dans la communauté fermée exclusive de Los Feliz qui abrite également Kristen Stewart et Casey Affleck. Le couple n'a cependant pas passé beaucoup de temps ici ces dernières années puisque l'actrice de Léon a été en Australie pendant la pandémie, alors qu'elle était sur le tournage de Thor: Love and Thunder. Souffrant également de son éternel statut de "mari de Natalie Portman", Benjamin Millepied doit aussi être soulagé d'être de retour à Paris.
Il faut dire que la petite famille a plutôt souffert de différents drames vécus ces derniers mois, notamment dus aux armes à feu : "Il y a d'abord eu une fusillade sur le parking de ma compagnie qui a duré des heures [...]. Cela a été très violent. Dans les deux mois qui ont suivi, nous avons vécu une fausse alerte à l'école de ma fille et il y a eu un meurtre sur le parking de l'école de mon fils", a fait savoir le chorégraphe et ex-directeur de l'Opéra de Paris, et réalisateur de Carmen, actuellement en salles.