L'histoire entre Maïtena Biraben et Canal + avait pourtant bien commencé. L'animatrice de 53 ans est arrivée en 2004 sur la chaîne cryptée pour y présenter Nous ne sommes pas des anges. Une relation qui va durer de longues années au point qu'elle devienne vite une des figures emblématiques du groupe Canal. Passée par La Matinale, Le Supplément ou encore Le Grand Journal, la mère de Lucas (né en 1996) et Gabriel (né en 2006) a été débarquée subitement en juin 2016.
Un départ qui surprend tout le monde et surtout pour la raison évoquée à l'époque : licenciement pour faute grave. Une raison que Maïtena Biraben juge irrecevable et elle décide de porter l'affaire devant la justice. Après un premier jugement rendu en 2018, la Cour d'appel de Versailles a condamné, ce mercredi 23 juin, Canal+ à verser près de 3,5 millions d'euros à l'ex-animatrice pour l'avoir licenciée en 2016 sans "cause réelle" ni "sérieuse", selon une décision consultée jeudi par l'AFP.
Je suis, au bout de cinq longues et pénibles années de procédures, très heureuse de voir que le caractère abusif de mon éviction et la violence de ce qui a été vécu ont été de nouveau reconnus
Un jugement alourdi par rapport à celui prononcé en septembre 2018 (qui était de 3,4 millions) qui satisfait grandement Maïtena Biraben, malgré la longueur de la procédure. "Je suis, au bout de cinq longues et pénibles années de procédures, très heureuse aux côtés de mon avocate Maître Claire Fougea de voir que le caractère abusif de mon éviction et la violence de ce qui a été vécu ont été de nouveau reconnus", a-t-elle déclaré à l'AFP. La Cour d'appel a notamment majoré de 35 000 € le montant des indemnités ainsi que 30 000 € de dommages et intérêts pour préjudice moral.
Heureuse que le verdict final soit rendu, celle qui garde toujours une dent contre son ancien employeur, va pouvoir définitivement tourner la page.