En février 2010, Mamadou Sakho, international tricolore et capitaine du Paris Saint-Germain s'en prenait violemment à un journaliste du Parisien.
Ce dernier l'accusait de l'avoir giflé et insulté au Camp des Loges après une séance d'entraînement de l'équipe parisienne. Le journaliste du quotidien avait porté plainte et avait raconté lors de son procès du 8 avril 2011 comment le 11 février 2010, à la suite d'une conférence de presse et quelques jours après un article qui faisait état de tensions entre Mamadou Sakho et les supporters, il avait été convié à venir dans une "zone interdite à la presse où se trouvaient uniquement des gens du PSG."
C'est à ce moment que le défenseur du PSG se serait montré violent : "Sakho m'a sauté dessus, m'a traité de fils de pute et m'a donné une gifle assez violente, puis il a été ceinturé par le directeur de la communication."
Mais alors qu'il avait reconnu les faits, Mamadou Sakho avait été relaxé par le tribunal... Une décision surprenante qui avait poussé le journaliste à faire appel. Et aujourd'hui, on apprend auprès de l'AFP que le défenseur tricolore a été reconnu coupable par la cour d'appel de Versailles. L'avocat du journaliste a ainsi exprimé sa "satisfaction, au moins symbolique" quand à ce verdict qui condamne le joueur de 21 ans à un euro de dommages et intérêts.