Après une dense et fastueuse journée passée sur les côtes normandes pour commémorer les 70 ans du débarquement du 6 juin 1944, Elizabeth II est revenue à Paris dans la soirée pour prendre part à un banquet donné en son honneur à l'Élysée. Pour l'occasion, après les grands chefs d'États à Ouistreham, François Hollande avait cette fois-ci réuni les principaux membres de son gouvernement ainsi que de nombreuses personnalités de la culture ou du sport, parfois proche de la Grande-Bretagne, d'une manière ou d'une autre. Ainsi, le spécialiste des têtes couronnées Stéphane Bern était de la partie, tout comme Marion Bartoli, ex-joueuse de tennis qui avait obtenu son ultime sacre à Wimbledon. Désormais retraitée, la pulpeuse Marion Bartoli a répondu à l'invitation du président de la République, tout comme Arsène Wenger, le frenchie entraîneur d'Arsenal, fameux club londonien. Agnès B, Valérie Toranian (rédactrice en chef du magazine Elle), l'ancienne député Anne-Marie Couderc, Guillaume Gallienne et sa femme Amandine, le propriétaire du groupe de luxe LVMH Bernard Arnault accompagné de sa femme ou encore l'historienne Hélène Carrère d'Encausse étaient de la partie, tout comme Stéphane Richard, Gérard Holtz et sa femme Muriel Mayette-Holt ou bien Franz Olivier Giesbert.
Côté politique, François Hollande présentait un beau casting, entre gros membres du gouvernement de Manuel Valls, et ancien politique ayant marqué la relation franco-britannique. Édith Cresson, Elisabeth Guigou ou encore Bernard Kouchner et la très élégante Michèle Alliot-Marie. A l'instar de Jack Lang venu avec sa femme Monique, l'ex-premier ministre Jean-Marc Ayrault était en compagnie sa femme Brigitte, tandis que Xavier Darcos se présentait avec son épouse Laure, et Michel Rocard avec sa femme Sylvie. Des couples pouvant en cacher d'autres face au solitaire François Hollande, on croisait également Claude Bartolone et sa femme Véronique Bartolone, ou encore le ministre Jean-Yves Le Drian et sa femme. Incontestablement la palme du couple le plus glamour allait à Manuel Valls, très chic et fier au côté de sa femme Anne Gravoin, laquelle avait sorti le grand jeu, tout comme la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti.
Par la suite, la reine Elizabeth II est quant à elle arrivée sous les applaudissements d'une foule de curieux massés devant le palais présidentiel. Accompagnée de son mari le prince Philip, Elizabeth II est descendue de sa voiture, avant de gravir lentement les marches du perron de l'Élysée, et d'être accueilli comme il se doit par le président, tandis que la Garde républicaine rendait les honneurs, avec tout l'apparat traditionnel ordonné par l'Élysée à l'occasion de la venue de la reine d'Angleterre.
Pendant la soirée, la reine n'a pas hésité à toucher deux-trois mots au pupitre, devant sa prestigieuse assemblée. Vêtue d'une longue robe blanche scintillante, un diadème sur la tête, la souveraine de 88 ans s'est montrée élogieuse de "ce beau pays" qu'est la France, confiant "une grande affection pour le peuple français". La reine a également assuré que les deux pays étaient liés "par ce mélange unique d'amitié, de rivalité dans la bonne humeur, ainsi que d'admiration". A son tour, François Hollande n'a pas manqué de souligner l'amitié entre les deux nations, le tout avec une pointe d'humour qui n'a pas déplu à l'assistance du soir : "Votre famille incarne, madame, cette sérénité inébranlable exprimée par cette formule du gouvernement britannique en 1939, reprise aujourd'hui par la jeunesse du monde : 'Keep Calm and Carry On', 'restez calme et persévérez'. Je n'ose en faire ma devise."