En pleine promotion pour son premier livre Qu'est-ce qu'elle a ma famille ?, Marc-Olivier Fogiel est à l'honneur dans Paris Match. L'animateur télé et radio y présente pour la première fois son mari François Roelants et leurs deux filles, Mila (7 ans) et Lily (5 ans), nées par GPA. Dans les colonnes de l'hebdomadaire, on y découvre la rétrospective de leur long chemin semé d'embûches vers la paternité, rythmé par des souvenirs bouleversants et pleins d'espoir.
Marc-O et François sont aujourd'hui des papas comblés mais il aura fallu attendre sept ans pour officiellement crier victoire. Le couple, désireux de fonder une famille, entame ses premières démarches vers la gestation pour autrui après avoir exclu la coparentalité et l'adoption. "Ils devaient demander des conseils sous le manteau, comme si (ils) allaient finir en taule", lit-on.
Puis, il y a l'annonce à leurs proches, d'abord inquiets par l'ampleur du projet et par la place que tiendrait la mère porteuse. Mais rapidement, les doutes s'estompent pour faire place à la joie de voir la famille s'agrandir : "Nos mères n'ont pas eu peur que nos enfants souffrent du manque maternel. Elles ont compris qu'elles trouveraient l'altérité ailleurs, dans la famille. (...) Elles se sont senties investies d'une mission."
Cette décision, qui est un chamboulement émotionnel, a également un coût. En effet, encore illégale en France, la pratique de la GPA aux États-Unis requiert une somme allant de 85 000 à 130 000 euros, "principalement destinée aux frais médicaux". Celle qui fait "don" de ses ovocytes reçoit 9 000 euros, quant à celle qui porte les enfants, elle touche 15 000 euros pour chaque grossesse. Deux femmes qui font désormais partie de la vie de Marc-Olivier Fogiel et François, mais aussi de leurs filles : "La famille s'envole vers la Floride, chaque hiver, pour fêter Noël avec Michelle."
Retrouvez l'intégralité de cette interview dans le nouveau numéro de Paris Match, en kiosques ce jeudi 11 octobre 2018