Événement dans le monde du sport et du tennis : Maria Sharapova retrouve la compétition ! Elle signera son vrai retour au Porsche Tennis Grand Prix à Stuttgart, à partir du 24 avril.
À dix jours du début du tournoi, l'athlète russe de 29 ans suspendue pour violation de la loi antidopage par la Fédération internationale de tennis se livre dans les colonnes du Parisien Magazine...
"Sharapova soigne son retour", écrit Le Parisien Magazine sur la couverture de son nouveau numéro. Maria Sharapova, qui en est la star, s'est prêtée à l'exercice de l'interview. Sur trois doubles pages, l'ex-n°1 mondial au classement WTA évoque notamment "cette vie sans tennis", entamée à l'annonce de sa sanction (deux ans de suspension ultérieurement réduite à 15 mois), rendue en mars 2016 : "Je ne savais pas ce que j'allais ressentir sans ce job que j'exerce depuis que je suis enfant et qu'on m'enlevait d'un coup. Cela avait déjà été très dur au moment de mon opération à l'épaule droite, en 2008... Cette fois, être éloignée des courts m'a donné confiance : je sais désormais que ma vie se passera bien hors du monde du tennis."
"Maintenant que je suis passée par le Tribunal arbitral du sport, qui est neutre (...), je dis stop. Si des joueurs continuent, malgré cela, à médire de moi, alors ce n'est pas correct", confie Maria Sharapova sur les réactions d'autres joueurs après sa suspension. Certains d'entre eux se sont également exprimés sur son come-back à la compétition : Caroline Wozniacki notamment, a qualifié de "très contestable" son invitation au Porsche Tennis Grand Prix de Stuttgart. "Je trouve ça irrespectueux envers les autres joueurs et la Women's Tennis Association", a même ajouté la Danoise.
Ces propos n'entament en rien l'enthousiasme de la jolie Russe : "C'est fantastique d'avoir de nouveau un but lié à la compétition, de retrouver cet environnement", a révélé Maria Sharapova au Parisien Magazine.
La tenniswoman et ambassadrice de Nike, de Porsche et désormais d'Evian est également conviée à participer aux Open de Madrid et de Rome, elle espère l'être à la prochaine édition de Roland-Garros. "J'ai fait une erreur, j'ai purgé ma peine, donc pourquoi s'acharner ? Y a-t-il une raison de continuer à me punir ?", s'interroge la jeune femme.