En janvier 2015, Marie Gillain s'affichait en couverture du magazine Lui, seins nus. Une photographie sublime sur laquelle elle se tient debout, aussi sensuelle que déterminée. Plus d'un an après, l'actrice révélée par Mon père ce héros se retrouve une nouvelle fois devant cette une lors de son passage au Grand Journal de Canal+, et elle ne cache pas son agacement.
"Parlons théâtre !", a dit la comédienne Marie Gillain le 10 mars dans Le Grand Journal, lorsque l'animatrice Maïtena Biraben expose sa couverture topless dans Lui sur l'immense écran du plateau. Elle ajoute en riant : "Je vais parler en face de mes nichons pendant combien de temps ?" La présentatrice retire l'image et demande : "Elle vous gêne, cette une ?" "Non, pas du tout, réplique la jolie brune. C'est fait quand c'est fait puis après ça passe. (...) On ne va pas en reparler mille ans."
En effet, Marie Gillain assume totalement cette couverture comme elle l'avait expliqué à Nice Matin : "Je me suis dit : si je la fais pas maintenant, je ne la ferai jamais. C'est comme un beau souvenir de jeunesse. Tout s'est déroulé dans la confiance, avec un bon photographe et surtout lorsque je jouais dans la pièce [La Vénus à la fourrure, où elle apparaît longuement en porte-jarretelles, NDLR]. C'était donc totalement raccord avec mon personnage."
Comédienne bientôt à l'affiche de Kung Fu Panda 3 – elle fait la voix de Maître Tigresse –, maman de deux enfants (Dune et Vega), ambassadrice bénévole de Plan Belgique en faveur des enfants dans les pays en développement, Marie Gillain préfère aujourd'hui parler de sa pièce de théâtre Constellations et de son nouveau film, Mirage d'amour avec fanfare, d'Hubert Toint. L'histoire d'amour, dans les années 1920, dans une ville minière du Chili, entre une pianiste et un trompettiste sur fond de luttes syndicales.
Dans ce film, Marie Gillain incarne une jeune femme apparemment bien sage qui bouscule les codes et dévoile une féminité sensuelle, voire explosive, dès qu'elle croise le regard du trompettiste de la fanfare locale, un révolutionnaire recherché par l'armée. À SudInfo.be, elle a ainsi raconté que le long métrage était un projet de Bernard Giraudeau, qu'elle avait eu la chance de rencontrer avant sa mort en 2010 : "J'en garde un souvenir très très fort, il m'avait parlé du film et de la particularité de mon personnage. J'ai été tout de suite séduite."