![Bernard Giraudeau lors du festival du film de Marrakech en 2004](https://static1.purepeople.com/articles/1/14/84/01/@/1605498-bernard-giraudeau-lors-du-festival-du-580x0-2.jpg)
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En 2010, Anny Duperey avait eu le plaisir de jouer avec sa fille Sara Giraudeau dans la pièce Colombe. Elle est aussi ravie de donner la réplique à son fils Gaël Giraudeau (32 ans) - venu avec elle lors de l'hommage à Gisele Casadesus - dans la série populaire Une famille formidable sur TF1. Il y incarne l'un des gendres de Catherine Beaumont et les deux comédiens se confient dans les pages du magazine Gala. Le jeune homme qui, après avoir obtenu une maîtrise d'économie, a pris deux ans de cours intensifs de théâtre, se confie sur la mort de son père.
Il y a quatre ans, Bernard Giraudeau succombait à la maladie, le cancer contre lequel il se battait depuis dix ans. Avec des mots bouleversants, son fils Gaël raconte comment il a vécu cette période douloureuse et son départ en 2010 : "Quand papa est parti, il y a eu un vide, un manque. (...) J'ai ressenti le besoin de m'épanouir, d'oser aller au bout de ce que je désirais vraiment. (...) Papa a énormément changé quand il est tombé malade. (...) En apprivoisant cette maladie pour la combattre, il s'est posé et s'est retourné vers ceux qu'il aimait et a pris le temps de dire tout ce qu'il avait à dire. Et d'entendre tout ce qu'il avait à entendre." Un moment de "partage incroyable" où tout l'amour a pu s'exprimer, raconte le fils de l'acteur.
Également interrogée par le magazine Gala, Anny Duperey fera à son tour d'émouvantes confidences. Orpheline depuis ses 8 ans - ses parents sont morts asphyxiés dans leur salle de bain -, elle s'est toujours considérée comme une survivante au point de redouter d'avoir des enfants car elle craignait de renouer avec le "danger de perdre". Bernard Giraudeau lui a alors dit : "Le refus d'enfants à ce point-là, c'est une forme de suicide." Des mots saisissants qui lui auront permis de changer d'avis. Pour autant, elle a refusé d'être une mère surprotectrice, elle se voulait attentive mais pas interventionniste. Ses enfants l'ont réconciliée avec la vie, et sa petite-fille Mona, que Sara a eue il y a trois ans, forme un nouveau maillon d'une chaîne.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Gala du 1er octobre