Avant de tomber amoureux de Vanessa Paradis, qu'il a d'ailleurs épousée, Samuel Benchetrit a partagé la vie de Marie Trintignant, avec qui il a eu un garçon, Jules. Ce dernier a suivi les pas de ses parents en devenant acteur. Son père l'a d'ailleurs sollicité à plusieurs reprises dans des longs-métrages qu'il a réalisés : Chez Gino en 2011, Asphalte en 2015 et Cette musique ne joue pour personne en 2021. Sa carrière désormais lancée, le jeune homme, âgé de 24 ans, se fait progressivement une place dans le milieu du 7ème art. A tel point qu'il était même l'un des membres du jury des courts-métrages du festival international du film fantastique à Gérardmer.
Jules Benchetrit a pris la pose aux côtés du président du jury David Jarre et des autres membres qu'étaient Ophélie Bau, François Descraques, Lou Lampros, Frédérique Moreau. La fine équipe s'est réunie devant l'objectif sur fond de paysage enneigé avant de monter sur la scène pour la remise de prix de ce dimanche 29 janvier. Le jury des courts métrages a retrouvé Michel Hazanavicius et sa femme Bénérice Béjo, président et vice-présidente de l'événement, et les autres membres parmi lesquels figuraient Anne Le Ny, Catherine Ringer, Gringe, Alex Lutz, Pierre Deladonchamps ou encore Pierre Rochefort.
Malgré toutes les pépites du 7ème art présentes, Jules Benchetrit a brillé et s'est fait remarquer. Le jeune homme qu'il est était canon. Et à décrypter son physique, le comédien est le parfait sosie de ses parents. S'il a hérité de la beauté de sa défunte mère, son père Samuel Benchetrit lui a transmis tout son charme et son talent. Sûrement grâce au lien que père et fils ont renforcé depuis la mort de Marie Trintignant en 2003.
Notre fils est un chef-d'oeuvre
Samuel Benchetrit ne tarit pas d'éloges sur son fils à qui il trouve tout le courage du monde. C'est au Monde justement qu'il s'était confié sur la construction de Jules après la mort tragique de Marie Trintignant : "Notre fils est un chef-d'oeuvre [...] La dignité et le courage incarnés. Il n'a jamais parlé de cette affaire, sans doute pour ne pas me faire de peine, mais il a toujours tout compris." Il s'était notamment penché sur la manière dont il avait annoncé la nouvelle à son jeune garçon de 5 ans à l'époque : "A la mort de Marie, je suis allé voir les médecins qui m'ont aidé à lui parler. Ce ne devait pas être un secret de famille."
Un ami lui avait conseillé de ne rien cacher : "Lui m'a conseillé d'être très clair, de ne lui laisser aucun espoir, de lui faire comprendre qu'il ne la reverrait plus, même si elle apparaissait dans ses rêves. Et de l'emmener à l'enterrement, pour l'après, pour plus tard." Un pas difficile qui s'est finalement révélé salvateur pour Jules Benchetrit.