Âmes-soeurs. Voici comment on pourrait qualifier Charlène et Florian tant leur histoire semble être une évidence. Tous deux se sont unis dans Mariés au premier regard (M6). Une expérience sur laquelle la belle brune s'est épanchée en exclusivité pour Purepeople.
Aviez-vous regardé la saison passée de Mariés au premier regard ?
J'ai survolé un peu l'émission l'an dernier. J'ai regardé les premiers épisodes et je pense que, comme tout le monde, je me suis demandé si tout était vrai, car ça paraît complètement fou. J'ai participé à l'émission car je sentais que c'était le chemin que je devais prendre. Quand on s'inscrit dans une aventure comme celle-ci, on ne se dit à aucun moment qu'elle est faite pour nous et qu'on va aller jusqu'au bout. On se dit que l'on a déjà tout gagné après avoir passé les tests, car ils nous permettent d'apprendre des choses sur nous-mêmes. Je ne me suis pas inscrite en me disant que j'allais me marier.
Avez-vous été surprise que l'on trouve quelqu'un qui vous corresponde ?
Complètement. J'étais très authentique et sincère dans ma démarche et mon comportement. J'avais envie d'apprendre des choses sur moi. Je me suis demandé si j'étais trop exigeante, car ça faisait longtemps que j'étais seule. Je me remettais un peu en question.
Pensez-vous vraiment que la science peut aider à trouver l'âme soeur ?
Je pense qu'elle peut aider, en effet. On nous donne des cartes en main, ensuite, c'est à nous de les jouer.
Est-ce que votre mariage a ressemblé à ce que vous imaginiez étant plus jeune ?
Si on prend la cérémonie de base, oui. C'était vraiment féerique. Tout ce que j'ai ressenti à ce moment-là... c'était tellement intense. Je pense que je ne pouvais pas espérer autant. Mais si on m'avait dit que je me serais mariée de cette façon-là, je pense que je ne l'aurais jamais imaginé.
Quel a été le moment le plus beau de la cérémonie ou de la soirée de mariage ?
Je dirais que c'est le moment où je suis entrée dans la mairie. Ce qu'il s'est passé, je n'ai pas besoin de le décrire tellement ça se voit à l'écran.
Si le regard de votre père n'avait pas été approbateur, auriez-vous pu dire non ?
Il faut savoir qu'on a beaucoup discuté avec mon papa dans la voiture. Il m'a dit qu'il était là pour moi parce qu'il m'aimait, même s'il n'était pas d'accord avec ma décision. Il a ajouté que j'avais 30 ans et que je pouvais donc faire mes propres choix. Quand je suis entrée dans la mairie, j'ai senti que j'étais au bon endroit, au bon moment. Honnêtement, il n'aurait pas pu avoir un regard non approbateur. C'était une évidence.
Y avait-il une chose qui aurait pu vous amener à dire non à Florian ?
Je pensais que ma première réaction serait de le regarder. Mais finalement, pas du tout. J'ai d'abord regardé sa famille. Si j'avais senti des visages très fermés de leur côté, du côté de ma famille et de mon potentiel mari, effectivement je pense que ça aurait été complètement différent. Le but de cette aventure n'est pas de se marier, mais de trouver le bonheur. Avec des visages fermés, ça paraissait compliqué.
Craigniez-vous de lui déplaire physiquement ?
C'était un état de stress que je n'avais jamais connu, même quand on passe des diplômes. Je crois que c'est 1 000 fois au-dessus. Évidemment que l'on a peur de ne pas plaire à l'autre. Puis j'ai suivi mes propres codes, j'ai mes propres traditions et mes valeurs. Et on ne sait pas comment ce sera en face. On a peur de décevoir son futur mari et sa belle-famille.
Quelle a été votre première impression en le voyant arriver ?
J'ai fait : "Wahouuu, mon dieu." Quand on fait une aventure comme celle-ci, on laisse de côté le physique. On fait des concessions en se disant qu'on ne va pas rencontrer une gravure de mode. Donc forcément, quand je l'ai vu, je l'ai trouvé super beau. Je me suis demandé ce qu'il faisait là. Je dois avouer que j'ai eu peur. Je me suis dit qu'un aussi beau garçon pourrait me faire souffrir. Par le passé, j'en ai fait un peu les frais, ça ne m'a pas franchement rendue heureuse. Donc j'espérais qu'il était là pour les bonnes raisons et que ce n'était pas un séducteur.
Avez-vous perdu du poids ou changé quelque chose dans votre apparence avant le jour J, dans le but de le séduire ?
S'il y a bien un problème que je n'ai pas, c'est avec la nourriture. Quoi qu'il arrive, je mange. Quand on sait que l'on participe à ce genre d'expériences et que l'on sait qu'il y a des caméras, c'est important d'être bien avec soi-même. Si on ne l'est pas, je pense que ça se voit tout de suite. Le combat n'était pas franchement avec mon image. J'avais vraiment envie de me montrer telle que j'étais. Je ne voulais pas qu'on me dise oui à tout prix. Si c'était le cas, je voulais que ce soit pour la personne que je suis. Je suis loin d'être parfaite, j'ai des formes. Mais soit il me prenait telle que j'étais, soit il ne me prenait pas.
Que ressent-on lorsqu'on se retrouve face à son mari, qui est presque un inconnu, pour sa nuit de noces ?
Je pense qu'il faut être en accord avec soi-même sur ce que l'on veut et ce que l'on ne veut pas. Et ce qui est selon moi essentiel, c'est la communication. Il faut tout simplement parler et c'est ce que l'on a fait.
Votre couple est celui qui fait le plus parler sur les réseaux sociaux. Tout le monde pense que vous êtes faits l'un pour l'autre. Que pensez-vous de cet engouement ?
Je m'en suis rendu compte et ça me touche énormément. Je pense que c'est dû à l'authenticité des images. On a reproché au programme d'être fake. Mais quand on voit des images comme celles de notre mariage... ceux qui ne veulent pas y croire ne croient pas en l'amour. Je ne vois pas à quel moment on peut penser que c'est joué. C'est pour ça que les gens nous ont "accueillis" chez eux. Ils ont ressenti cette sincérité. Je pense que ça a redonné de l'espoir aux gens. L'amour est la seule chose qui ne se calcule pas et qui est magnifique.
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Mariés au premier regard, le lundi à 21h sur M6.