Marion Cotillard et sa mère Niseema Theillaud lors de l'avant-première du film Public Enemies à Paris le 2 juillet 2009© Abaca
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Marion Cotillard n'aime pas l'exercice promotionnel, elle l'avoue, c'est "de notoriété publique". Mais pour le long métrage des frères Dardenne dont elle est l'héroïne, Deux jours, une nuit (présenté au Festival de Cannes), elle le fait avec enthousiasme car l'oeuvre lui tient tant à coeur. Un tournage qui a été intense, parce qu'il aborde un sujet douloureux, celui d'une femme qui risque le chômage si ses collègues touchent leur prime. L'actrice est une star, mais reste consciente de la réalité sociale qui l'entoure. En interview pour CinéTéléObs et pour Marie Claire, elle revient sur ce tournage, fait l'éloge de sa mère et confie l'une de ses craintes pour son fils Marcel...
Si elle a dû refaire d'innombrables prises pour une scène de Deux jours, une nuit, parce que les réalisateurs voulaient qu'elle pleure à un moment précis, Marion Cotillard souligne que, comme elle aime tous les films de Luc et Jean-Pierre Dardenne, elle sait que leurs exigences ont toutes une raison d'être : "Ils m'auraient demandé 250 prises, je les aurais faites." Pour incarner Sandra, elle s'est inspirée d'une personne de sa famille, une de ses amies... et Jean-Jacques Goldman : "Du coup, Sandra est devenue une fan de Goldman. Je n'ai écouté que ça pendant trois mois et demi. Surtout Puisque tu pars. Et Juste après, qui me bouleverse. Goldman l'a écrite après avoir vu un documentaire sur une femme qui accouche d'un enfant manifestement mort qu'ils mettent vingt minutes à ranimer." La musique tient une grande place dans le coeur de Marion Cotillard, elle qui a collaboré avec Yodelice. Elle avouera à CinéTéléObs qu'elle a failli jouer sur scène dans une adaptation de la comédie musicale Hedwig and The Angry Inch.
Voulant rester le plus discrète possible sur sa vie privée, elle explique dans les pages de Marie Claire qu'elle ne parlera de son compagnon Guillaume Canet, père de son enfant Marcel (bientôt 3 ans) que si elle fait des films avec lui : "Sinon je n'en vois pas l'intérêt." Sa mère recevra ses éloges lorsque le magazine féminin l'interroge sur la personne qui la guide dans son bien-être : "Ma mère [Niseema Theillaud] m'a permis d'avoir accès, à travers elle, à des moyens de réparer, de guérir. C'est quelqu'un d'extrêmement important dans ma vie et que j'adore. La personne la plus courageuse que je connaisse. Bien sûr, j'ai aussi vécu des moments compliqués avec elle, comme cela arrive à tous les enfants."
Son enfant à elle, Marcel, va fêter ses 3 ans le 19 mai. Le monde actuel est complexe mais elle n'est pas inquiète pour lui, comme elle le raconte dans Marie Claire : "Non, parce qu'il va grandir dans ce monde, de toute façon. Je fais tout pour qu'il ne me reproche pas, un jour, de n'avoir rien fait alors que j'ai la puissance de le faire. C'est pourquoi j'ai soutenu le programme éducatif de Maud Fontenoy dès le début." Il y a néanmoins une chose qui serait difficile pour elle par rapport à son fils, et qu'elle avoue dans CinéTéléObs : "Le voir manifester, un jour, le désir de faire ce métier [d'acteur] me déchirerait. Pour être un bon acteur, il faut avoir de grandes, grandes failles qui ne se rempliront peut-être jamais. D'un côté je me mettrais à espérer qu'il devienne un grand comédien. De l'autre, je saurais que son envie procède de quelque chose de très douloureux."
Retrouvez l'intégralité des interviews dans CinéTéléObs et Marie Claire du 7 mai
Deux jours, une nuit, en salles le 21 mai
Si elle a dû refaire d'innombrables prises pour une scène de Deux jours, une nuit, parce que les réalisateurs voulaient qu'elle pleure à un moment précis, Marion Cotillard souligne que, comme elle aime tous les films de Luc et Jean-Pierre Dardenne, elle sait que leurs exigences ont toutes une raison d'être : "Ils m'auraient demandé 250 prises, je les aurais faites." Pour incarner Sandra, elle s'est inspirée d'une personne de sa famille, une de ses amies... et Jean-Jacques Goldman : "Du coup, Sandra est devenue une fan de Goldman. Je n'ai écouté que ça pendant trois mois et demi. Surtout Puisque tu pars. Et Juste après, qui me bouleverse. Goldman l'a écrite après avoir vu un documentaire sur une femme qui accouche d'un enfant manifestement mort qu'ils mettent vingt minutes à ranimer." La musique tient une grande place dans le coeur de Marion Cotillard, elle qui a collaboré avec Yodelice. Elle avouera à CinéTéléObs qu'elle a failli jouer sur scène dans une adaptation de la comédie musicale Hedwig and The Angry Inch.
Voulant rester le plus discrète possible sur sa vie privée, elle explique dans les pages de Marie Claire qu'elle ne parlera de son compagnon Guillaume Canet, père de son enfant Marcel (bientôt 3 ans) que si elle fait des films avec lui : "Sinon je n'en vois pas l'intérêt." Sa mère recevra ses éloges lorsque le magazine féminin l'interroge sur la personne qui la guide dans son bien-être : "Ma mère [Niseema Theillaud] m'a permis d'avoir accès, à travers elle, à des moyens de réparer, de guérir. C'est quelqu'un d'extrêmement important dans ma vie et que j'adore. La personne la plus courageuse que je connaisse. Bien sûr, j'ai aussi vécu des moments compliqués avec elle, comme cela arrive à tous les enfants."
Son enfant à elle, Marcel, va fêter ses 3 ans le 19 mai. Le monde actuel est complexe mais elle n'est pas inquiète pour lui, comme elle le raconte dans Marie Claire : "Non, parce qu'il va grandir dans ce monde, de toute façon. Je fais tout pour qu'il ne me reproche pas, un jour, de n'avoir rien fait alors que j'ai la puissance de le faire. C'est pourquoi j'ai soutenu le programme éducatif de Maud Fontenoy dès le début." Il y a néanmoins une chose qui serait difficile pour elle par rapport à son fils, et qu'elle avoue dans CinéTéléObs : "Le voir manifester, un jour, le désir de faire ce métier [d'acteur] me déchirerait. Pour être un bon acteur, il faut avoir de grandes, grandes failles qui ne se rempliront peut-être jamais. D'un côté je me mettrais à espérer qu'il devienne un grand comédien. De l'autre, je saurais que son envie procède de quelque chose de très douloureux."
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Deux jours, une nuit, en salles le 21 mai