Marion Cotillard en couveture du magazine Grazia du 7 mai 2014© DR
La suite après la publicité
En couverture de deux magazines féminins, Grazia et Elle, Marion Cotillard a le plaisir de briller sur papier glacé, avec un look rock et mutin. Si la star de 38 ans se confie sur sa vie américaine, elle reste la plus secrète possible sur sa famille, mais laisse échapper quelques confidences sur son petit garçon Marcel, né de son couple avec Guillaume Canet et bientôt âgé de 3 ans. Dans ces deux interviews, l'héroïne oscarisée de La Môme rappelle surtout qu'elle évolue en partie dans le monde hollywoodien, mais qu'elle garde bien la tête sur ses épaules.
Tournant dans des superproductions comme The Dark Knight Rises mais également des films intimistes comme Deux jours, une nuit des frères Dardenne - présenté au Festival de Cannes -, Marion Cotillard ne veut pas opposer les longs métrages américains de sa carrière et les autres : "Je ne trouve pas que la prostituée de The Immigrant ou la folle d'Inception soient hyper glam, par exemple !, explique-t-elle dans Grazia. Il faut se méfier des apparences, j'ai passé plus de temps entre les mains du coiffeur sur le tournage des frères Dardenne que sur beaucoup de films américains. Réaliser une queue-de-cheval mal faite mais raccord, tous les jours, c'est du sport." Pareil pour les conditions de tournage, si elle a pu avoir une belle loge pour Inception, elle l'affirme : "Je n'ai pas d'exigences de diva."
Comment une actrice française vit-elle en Amérique ? Les États-Unis, c'est un peu la deuxième maison de Marion Cotillard. Son frère vit à San Francisco et l'une de ses meilleures amies, à Chicago. Elle trouve des défauts aux Américains - "leur besoin permanent de compétition" - mais sait aussi se montrer critique envers les Français : "Ils devraient apprendre à se remettre en question." Pourrait-elle s'installer véritablement là-bas ? "Oui, mais avec mon fils à l'école, ce sera plus difficile. (...) C'est génial pour apprendre la langue, mais je voyage déjà tellement que je préfère qu'il ait des repères quand je ne suis pas là." Quant à son bien-aimé Guillaume Canet qui a tourné son dernier film aux États-Unis (Blood Ties), il a considéré l'expérience comme enrichissante, mais également douloureuse : "Si je suis amené à tourner un autre film aux États-Unis, je sais que je m'y prendrai différemment." (Première)
Pour le magazine Elle, la comédienne se confie plus en détail sur son rôle dans la peau de Sandra dans Deux jours, une nuit. Elle y incarne une ouvrière désespérée qui demande à ses collègues de refuser leur prime pour qu'elle puisse garder son travail. "Ce n'était pas seulement sa peur du chômage que je devais interpréter mais aussi son état dépressif. Or, je ne suis pas dépressive. Je n'ai pas pris de Xanax de ma vie, mais j'en ai bien étudié les effets. (...) Je ne peux pas dire que j'ai découvert le milieu ouvrier avec ce film, car je suis née dans une famille sans fortune. Et si j'ai aujourd'hui un travail de vie hors norme, je ne connais pas beaucoup de gens qui gagnent aussi bien leur vie que moi dans mon entourage, j'ai quantité d'amis qui comptent leurs sous. Je ne suis pas coupée du monde. Je lis la presse, je m'intéresse aux crises sociales." Un tournage intense qui lui a beaucoup apporté même si elle a pris l'habitude de protéger son fils en s'éloignant de lui quand les rôles sont trop difficiles : "Je veux lui éviter d'être atteint par ricochet par les mauvaises ondes d'un film, celles que je porte avec le personnage que j'interprète. J'ai été très heureuse sur le film des frères Dardenne bien que j'aie dû y passer mes journées en petite forme. Au retour, comme je suis maman, je devais gérer cet état." Et avec Macbeth, dans lequel elle partage la vedette avec Michael Fassbender : "Ça n'était pas mieux."
Retrouvez l'intégralité des interviews dans les magazines Grazia et Elle du 6 mai
Deux jours, une nuit, en salles le 21 mai
Tournant dans des superproductions comme The Dark Knight Rises mais également des films intimistes comme Deux jours, une nuit des frères Dardenne - présenté au Festival de Cannes -, Marion Cotillard ne veut pas opposer les longs métrages américains de sa carrière et les autres : "Je ne trouve pas que la prostituée de The Immigrant ou la folle d'Inception soient hyper glam, par exemple !, explique-t-elle dans Grazia. Il faut se méfier des apparences, j'ai passé plus de temps entre les mains du coiffeur sur le tournage des frères Dardenne que sur beaucoup de films américains. Réaliser une queue-de-cheval mal faite mais raccord, tous les jours, c'est du sport." Pareil pour les conditions de tournage, si elle a pu avoir une belle loge pour Inception, elle l'affirme : "Je n'ai pas d'exigences de diva."
Comment une actrice française vit-elle en Amérique ? Les États-Unis, c'est un peu la deuxième maison de Marion Cotillard. Son frère vit à San Francisco et l'une de ses meilleures amies, à Chicago. Elle trouve des défauts aux Américains - "leur besoin permanent de compétition" - mais sait aussi se montrer critique envers les Français : "Ils devraient apprendre à se remettre en question." Pourrait-elle s'installer véritablement là-bas ? "Oui, mais avec mon fils à l'école, ce sera plus difficile. (...) C'est génial pour apprendre la langue, mais je voyage déjà tellement que je préfère qu'il ait des repères quand je ne suis pas là." Quant à son bien-aimé Guillaume Canet qui a tourné son dernier film aux États-Unis (Blood Ties), il a considéré l'expérience comme enrichissante, mais également douloureuse : "Si je suis amené à tourner un autre film aux États-Unis, je sais que je m'y prendrai différemment." (Première)
Pour le magazine Elle, la comédienne se confie plus en détail sur son rôle dans la peau de Sandra dans Deux jours, une nuit. Elle y incarne une ouvrière désespérée qui demande à ses collègues de refuser leur prime pour qu'elle puisse garder son travail. "Ce n'était pas seulement sa peur du chômage que je devais interpréter mais aussi son état dépressif. Or, je ne suis pas dépressive. Je n'ai pas pris de Xanax de ma vie, mais j'en ai bien étudié les effets. (...) Je ne peux pas dire que j'ai découvert le milieu ouvrier avec ce film, car je suis née dans une famille sans fortune. Et si j'ai aujourd'hui un travail de vie hors norme, je ne connais pas beaucoup de gens qui gagnent aussi bien leur vie que moi dans mon entourage, j'ai quantité d'amis qui comptent leurs sous. Je ne suis pas coupée du monde. Je lis la presse, je m'intéresse aux crises sociales." Un tournage intense qui lui a beaucoup apporté même si elle a pris l'habitude de protéger son fils en s'éloignant de lui quand les rôles sont trop difficiles : "Je veux lui éviter d'être atteint par ricochet par les mauvaises ondes d'un film, celles que je porte avec le personnage que j'interprète. J'ai été très heureuse sur le film des frères Dardenne bien que j'aie dû y passer mes journées en petite forme. Au retour, comme je suis maman, je devais gérer cet état." Et avec Macbeth, dans lequel elle partage la vedette avec Michael Fassbender : "Ça n'était pas mieux."
Retrouvez l'intégralité des interviews dans les magazines Grazia et Elle du 6 mai
Deux jours, une nuit, en salles le 21 mai