L'annonce a fait l'effet d'une bombe, vendredi 31 mars 2023, Le Parisien a révélé que Marlène Schiappa, secrétaire d'État auprès de la Première ministre Elisabeth Borne, chargée de l'Économie sociale et solidaire et de la Vie associative, a pris la pose pour la Une du magazine Playboy, numéro à paraître le 8 avril. Une couverture qui étonne mais qui est complétée de pas moins de 12 pages d'entretien avec pour thèmes, évidemment, le féminisme, les violences faites aux femmes, l'écologie...
Evidemment, étant donné la réputation du magazine, tout le monde se demandait comment allait apparaître la femme politique. Un questionnement auquel a répondu son cabinet : "Elle (Marlène Schiappa) est habillée et porte une robe longue blanche. C'est le cas de toutes les photos." Elle est en tout cas la première femme politique à en faire la couverture. Avant de découvrir les photos de l'intérieur du magazine, place à la couverture du magazine dévoilé samedi 1er avril par BFMTV.
Marlène Schiappa prend la pose de profil, les cheveux au vent, regardant vers l'horizon. Maquillée, accessoirisée de grosses boucles d'oreilles, la secrétaire d'État porte comme prévu une longue robe blanche. La chaîne a également dévoilé des pages intérieures. "Une ministre libre", est-il écrit sur une des pages où Marlène Schiappa pose avec glamour. On peut la voir aussi avec une robe blanche qui remonte au-dessus des genoux où elle s'affiche un peu comme une Marianne. Sur une autre image, elle porte encore une création blanche qui accompagne ses formes.
La démarche de la maman de deux filles - elle est séparée du père et a retrouvé l'amour avec Matthias Savignac - ne fait en tout cas pas l'unanimité. Un conseiller ministériel a par exemple fait savoir que tout ceci était "lunaire" et Enora Malagré n'a pas hésité à s'en prendre violemment à Marlène Schiappa sur Instagram, espérant "tout coeur" qu'il s'agissait d'un "poisson d'avril". Justement certains membres de l'exécutif ont cru à une farce, Matignon n'ayant pas été mis au courant. Le timing de l'entretien qui tombe en plein milieu de la réforme des retraites n'est également pas vu d'un très bon oeil par certains comme l'a déclaré à l'antenne Ludovic Mendes, député Renaissance.