Ça ne s'arrange toujours pas pour Marthe Mercadier... Un an après avoir révélé être menacée d'expulsion, la célèbre comédienne est toujours dans l'impasse. Sous le coup d'un arrêté d'expulsion avec sa fille Véronique et sa petite-fille, elle lance donc un nouvel appel au secours dans France dimanche, à quelques jours de la trêve hivernale, le 31 mars...
"Va-t-on me laisser crever ?"
La situation est donc plus que critique pour Marthe Mercadier, qui a besoin d'être relogée de toute urgence. "Le préfet a signé un arrêté d'expulsion. Avec la fin de la trêve hivernale, je peux être jetée à la rue par la police", raconte-t-elle. En cause, ses grosses difficultés financières qui l'empêchent de payer son loyer. "J'avais obtenu un logement à Neuilly grâce à mon cachet de Danse avec les stars. (...) Si je me retrouve dans une telle situation, c'est parce que je suis très généreuse. (...) Avec la meilleure volonté du monde, je ne peux pas payer mes arriérés de loyer. Qu'attend-on donc pour nous reloger ma fille et moi ?", explique-t-elle.
Problème, à 85 ans, Marthe Mercadier, qui vit également avec sa petite-fille de 17 ans, Laura, a toutes les peines du monde pour retrouver un logement. "Malgré toutes les demandes de ma fille, aussi bien auprès des services de logements sociaux que des adjoints en charge de l'habitat, dans une dizaine de mairies d'arrondissement de Paris, nous n'avons toujours reçu aucun certificat de relogement. (...) Les mairies ne font rien pour les personnages âgées. (...) Va-t-on me laisser crever ?", se lamente-t-elle, après avoir même appelé la secrétaire du ministre du Budget pour être amnistiée de ses dettes, en vain.
Sans sa fille, son "arrêt de mort"
Car Marthe Mercadier souffre peut-être de sa notoriété pour obtenir un logement social. "Parce que je suis célèbre, on ne croit pas à mes difficultés financières, pense-t-elle. Pourtant, j'ai déposé un dossier de surendettement à la Banque de France." Un comble pour celle qui s'est engagée pendant des années aux côtés de l'Abbé Pierre pour défendre le droit au logement et qui a reçu la Légion d'honneur. "L'État se comporte très mal ! Pourquoi n'aurais-pas le droit de bénéficier d'une amnistie partielle à mon âge, compte tenu de mes services rendus à l'État ?", s'interroge l'actrice dirigée dans le passé par Max Pécas ou Robert Hossein.
Criblée de dettes, Marthe Mercadier n'a quasiment plus d'espoir pour se reloger avec sa fille et sa petite-fille, avec lesquelles elle veut absolument rester. "Jusqu'à présent, nous n'avions jamais eu à nous poser la question : 'Demain, on dort où ?' Mais aujourd'hui, on se la pose, cette question. (...) Nous voulons rester ensemble à tout prix, car si j'étais séparée de ma fille, ce serait signer mon arrêt de mort", explique-t-elle.
Elle s'en remet donc aux lecteurs de France dimanche, qu'elle "adore", pour qu'on lui prête un deux-pièces ou un trois-pièces pour environ 1000 euros par mois, à Paris ou en proche banlieue, "sauf dans les cités". Les lecteurs peuvent donc écrire au journal pour tenter d'aider l'actrice et sa famille...