Mathieu Kassovitz révèle un visage radicalement différent désormais : celui de boxeur. Tout a commencé par le tournage d'un film, Sparring, grâce auquel il a rencontré Souleymane Mbaye, ancien champion du monde des légers. Mais c'est désormais loin des caméras qu'il poursuit sa passion intense pour le combat, allant jusqu'à combattre dans le cadre de véritables tournois. Pour le magazine GQ, l'acteur et réalisateur au franc-parler aussi vif qu'un coup de poing revient notamment sur sa condition physique, lui qui est père de trois enfants et vient de fêter ses 50 ans.
Contrairement à ce qu'on pourrait croire en le voyant aussi accro à la boxe ces derniers mois, Mathieu Kassovitz ne s'est réellement mis au sport qu'à 40 ans : "De 20 à 30 ans, on est bien, les gars ! On a des tablettes, on baise comme des dieux, on a un cardio de dingue. Puis à 35-40 ans, on commence à avoir du bide. Grande leçon de vie : dès que tu commences à ne plus voir ta b***, faut tirer la sonnette d'alarme. Donc soit tu te laisses aller, soit tu te prends en main. Et il n'y a rien de mieux que le sport qui t'apporte toute la vie saine qui va avec."
Pour autant, le compagnon d'Aude Legastelois-Bidé (experte en boxe thaï) n'a pas radicalement changé de style de vie : "J'ai une hygiène de vie de merde. Je bois deux litres de coca par jour, je fume des joints, et je dors trois heures par nuit. J'ai juste profité de cette période pour ralentir là-dessus, quand même. Le sport est la base de tout pour établir une vie un peu saine. Tant que tu peux faire ton sport, tu peux fumer, boire, sortir tard le soir... Tu peux tout faire, mais uniquement si tu es capable de te lever le lendemain, de faire tes 20 minutes de transpi et de te faire un p'tit peu mal. Le jour où tu n'en est plus capable, il faut arrêter... le sport ou les conneries. Mais mieux vaut arrêter les conneries (rires)." Le fougueux artiste-boxeur avoue continuer à fumer du cannabis : "Je fume toujours deux ou trois joints avant l'entraînement. Ma physiologie et ma morphologie le permettent. La première fois que j'ai dit ça à mon entraîneur, il ne me croyait pas. Mais si je ne fume pas, je suis trop nerveux. Alors il m'a dit : 'Continue ! Essaie de réduire mais si tu es bien et que tu tiens deux heureux d'entraînement...' Et je les tiens !"
Les "Kasso-conseils" sont à suivre avec modération n'est-ce pas ? Tout le monde n'a pas l'énergie débordante de celui à qui l'on doit La Haine !
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine GQ du mois de décembre 2017