On ne changera jamais Mathieu Kassovitz. Son humour a encore fait des ravages. Ce matin, jeudi 20 août, l'acteur-réalisateur publiait un drôle de tweet qui n'a pas manqué de provoquer un véritable buzz dans les heures qui ont suivi. Dans le message en question, le réalisateur de La Haine publiait une vidéo de 20 secondes où il filmait un extrait du long métrage Le plaisir (et ses petits tracas), où l'on pouvait apercevoir une très chaude scène de sexe entre l'acteur et sa partenaire... une certaine Julie Gayet.
On a retrouvé ce document embarassant
Provocateur dans l'âme, il écrivait en prime : "On a retrouvé ce document embarrassant. Je ne veux pas de problème avec l'Ellysee [sic]." Une vidéo si embarrassante qu'elle a bien vite disparu de la Toile, sans raison apparente – même si on imagine que pour de simples raisons de droit à l'image, l'acteur ne peut publier pareille vidéo sans que le distributeur ne l'y ait autorisé. Avec un humour grinçant, Mathieu Kassovitz n'en demeure pas moins silencieux et écrit à nouveau : "Vous avez vraiment rien d'autre à foutre ... :)", avant de retweeter le message d'une influente community manager affirmant que "le culot et la vision provoc du monde & du cinéma de @kassovitz1 sont hors concours". Elle n'a pas tort.
Toujours est-il que l'imprévisible Kassovitz a fait quelques remous, surfant sur le scandale du GayetGate (sa relation non-officielle avec le président de la République François Hollande). D'autant que choisir cette scène comme le film à laquelle elle appartient n'a rien d'un hasard. Le Plaisir (et ses petits tracas), le deuxième film de Nicolas Boukhrief, sorti en 1998, raconte "l'histoire d'un bidasse qui rencontre l'infirmière, qui retrouve le comique, qui rencontre la femme mariée, qui retrouve le notable, qui rencontre le chien fou, qui retrouve sa Loulou, et Loulou, tout naturellement, rencontre Jack L'Eventreur. En un mot, l'histoire de personnages à la recherche effrénée du plaisir." Porté par Vincent Cassel (qui croisait d'ailleurs le chemin de Monica Bellucci dans un tout petit rôle), Caroline Cellier, Michel Placido, Mathieu Kassovitz et donc Julie Gayet, le film s'interrogeait sur le désir et si ce dernier était une fin en soi. Un propos philosophique à méditer lorsqu'on a pris en considération l'histoire récente et particulière de Julie Gayet...