Matthieu Lartot enthousiaste : après son amputation, nouvelle photo de sa prothèse, "avant de finir en..."

L'heure est aux célébrations pour Matthieu Lartot. Ce samedi 12 août, le journaliste sportif a partagé une story pour fêter la fin de sa rééducation en hôpital. "Fin de rééducation en hospitalisation complète !" s'est-il enthousiasmé, avant de poursuivre : "Petite pause d'une semaine avant de finir en ambulatoire". En effet, le commentateur sera de retour sur France Télévision pour la Coupe du monde de rugby, dès le 10 septembre prochain. Sur la photographie partagée en story, on peut voir le spécialiste du ballon ovale dans une chambre d'hôpital, béquilles dans la main droite et prothèse flambant neuve à sa jambe droite.

C'est le 18 avril dernier que Matthieu Lartot avait annoncé la récidive de son cancer du genoux. Il était alors contraint de se retirer de son activité de journaliste sportif et de reprendre les séances de chimiothérapie. Le 16 juin, il a subi une amputation de la jambe droite. "Je savais que le fait que je me retire de l'antenne allait susciter des interrogations, alors j'ai préféré me charger moi-même de cette annonce pour éviter d'être, comme c'est parfois le cas, l'objet de spéculations autour de l'absence et de la maladie", avait-il confié au Point dans une interview parue le 8 août dernier.

"Je suis en centre de rééducation à Châtillon (Hauts-de-Seine), depuis le 23 juin. Je l'ai rejoint dès ma sortie de la clinique. Ce centre est spécialisé dans le type d'intervention que j'ai subi et je suis entouré de personnes qui se trouvent dans la même situation que moi. Je fais partie des leurs dorénavant", a reconnu Matthieu Lartot, avant d'en dire plus sur sa nouvelle vie avec sa prothèse : "On se refait une santé physique car l'appareillage l'exige. Puis on nous réapprend à marcher, comme à des enfants, avec ce prolongement d'un corps qui n'est pas le nôtre et qu'il faut s'approprier pour retrouver une mobilité et une autonomie". Tout au long de cette épreuve, le journaliste a pu compter sur le soutien de sa femme, Magalie, et de ses deux enfants Noah et Jeanne.