Visage incontournable du service des sports de France Télévisions depuis déjà de nombreuses années, le journaliste Matthieu Lartot s'est récemment retiré de l'antenne pour raison médicale. Touché par la récidive de son cancer du genou, plus de vingt-cinq ans après sa première tumeur, l'animateur a été contraint de se faire amputer de la jambe droite pour lutter contre la maladie. Actuellement en pleine rééducation pour apprendre à marcher avec sa nouvelle prothèse de jambe, le commentateur spécialisé dans le rugby sera prochainement de retour à l'antenne, comme il l'a annoncé lui-même dimanche 30 juillet 2023 dans l'émission Stade 2 sur France 3. "Salut les amis de Stade 2. Je sais qu'en mon absence, la maison est bien gardée, mais sachez que mon retour approche. Je vous donne d'ailleurs rendez-vous le 10 septembre prochain pour l'ouverture de la Coupe du monde de rugby sur les antennes de France Télévisions", a-t-il déclaré.
Le journaliste officiera donc aux commentaires des rencontres qui seront programmées sur les antennes du service public. Pas moins de 10 matchs seront diffusés sur France Télévisions tout au long de la compétition qui se déroulera du 8 septembre au 28 octobre. Les autres rencontres seront quant à elles retransmises sur M6 (18 matchs, ndlr), et TF1 (20 matchs dont les plus belles affiches, ndlr).
Âgé de 43 ans, Matthieu Lartot s'était confié sur son amputation le 24 juillet dernier dans les colonnes du Parisien. "Je sors d'un long tunnel, et là, je vois la lumière. Je suis dans un centre de rééducation spécialisé, je fais mes premiers pas avec ma prothèse depuis quelques jours, je fournis beaucoup d'effort, mais tout va bien. Mes résultats de santé sont très bons depuis quelques semaines, les nouvelles se sont transformées en bonnes nouvelles", avait-il indiqué.
Trois heures après l'opération, j'étais debout à marcher en béquilles
"Ma chirurgienne a été extraordinaire, a fait des miracles. Les spécialistes qui me suivaient pensaient que j'aurais un moignon court de 10 cm. Mais elle a réussi à garder 4 cm de plus, ce qui change beaucoup de choses par rapport à l'appareillage et la capacité à marcher avec une prothèse. C'est plus fonctionnel (...) Trois heures après l'opération, j'étais debout à marcher en béquilles. On m'a enlevé les fils au bout de seize jours, j'ai très vite cicatrisé, je suis en avance sur les temps de passage (...). Je n'ai pas eu le temps de gamberger puisqu'on m'a très vite fait marcher avec des béquilles. Je n'étais pas abasourdi, sonné ou coulé psychologiquement, et c'est important, car le mental joue beaucoup", avait aussi ajouté Matthieu Lartot.