Pour ses 40 ans de carrière, Maxime Le Forestier a retrouvé la maison bleue de son premier album, celle de San Francisco où il avait séjourné avec sa soeur Catherine à la fin des années 60 et qui lui avait inspiré son premier succès. Au fil des années, les hippies et les homosexuels ont déserté le lieu et les nouveaux propriétaires ont repeint sa façade en vert. Grâce à sa maison de disques Polydor, le consulat de France à San Francisco et la société de peinture Ressource, Maxime Le Forestier a rendu sa couleur ciel à la maison.
Le chanteur est arrivé lundi en Californie. Mardi, il a donné le premier coup de pinceau sur la maison et le dernier selon les déclarations à l'AFP de Sophie-Gaëlle Guetin, directrice commerciale chez Universal. Une plaque sera déposée ce mercredi à 15h heure locale (22h à Paris) par le consul de France. On pourra y lire : "En 1970, Maxime Le Forestier s'est inspiré de cette maison bleue pour l'écriture d'un de ses tout premiers succès, San Francisco."
Maxime Le Forestier devait y donner un concert le 24 juin avec Joan Baez et Francis Cabrel. Le concert est finalement annulé, mais selon l'AFP il s'est tout de même offert un interlude musical en rejoignant, mardi soir, Céline Dion à Las Vegas. La chanteuse y joue son nouveau spectacle en résidence au Caesars Palace. Le chanteur vient de lui écrire une chanson que l'on peut, logiquement, s'attendre à découvrir sur le futur album en français de la mégastar québécoise.
À noter que le premier album culte, Mon frère (1972), de Maxime Le Forestier a été réenregistré par la jeune génération d'artistes Polydor comme Ayo, (Je ne sais rien faire), La Grande Sophie (Comme un arbre) ou encore Émilie Loizeau (Ça sert à quoi). Ce joli projet baptisé justement La Maison bleue sera dans les bacs le 4 juillet.
Et toujours, l'autobiographie de Maxime Le Forestier, intitulée Né quelque part, écrite en collaboration avec Sophie Delassein (Don Quichotte Éditions, 19,90 euros / 348 pages).