Maxime Le Forestier (70 ans) publie un nouvel album, Paraître ou ne pas être, attendu le 7 juin 2019. Le premier extrait, Les Filles amoureuses, a été composé par Arthur, l'un de ses deux fils. Une affaire de famille, comme l'a été toute sa carrière. Dans le magazine Closer, à qui il accorde une grande interview, l'interprète de Né quelque part évoque ses deux soeurs, Anne et Catherine, qui ont toujours veillé sur lui. L'aînée du trio, Anne, née en 1943, a été victime d'un gravissime accident.
Avant de rencontrer l'énorme succès que l'on connaît avec San Francisco, paru en 1972 sur son premier album, Maxime Le Forestier a longtemps chanté en duo avec sa soeur Catherine, née en 1946. L'un de leurs grands succès est La Petite fugue (1969) qui raconte un moment de leur enfance. L'Eléonore de la chanson, qui joue cette petite fugue de "Jean-Sébastien" (Bach), c'est en réalité Anne. Maxime Le Forestier parle de ses soeurs comme "deux bonnes fées" pour lui : "D'abord ma soeur aînée, Anne. Eléonore dans La Petite Fugue, c'est elle. Pianiste, elle a fait ses classes au Conservatoire de Paris, puis elle devenue professeur au conservatoire de Boulogne. Elle m'a toujours soutenu, tenu au courant de la musique contemporaine, m'amenant à des concerts."
Maxime Le Forestier poursuit, avec pudeur : "Elle a eu un accident et elle est tétraplégique. C'est très douloureux pour moi. Elle, je ne sais pas ce qu'elle ressent, car elle ne parle plus." Le chanteur n'en dira pas plus.
Leur soeur Catherine n'a pas poursuivi sa carrière mais reste une artiste, comme le raconte Maxime : "Le vedettariat ne lui convenait pas du tout. À Marrakech, elle a rencontré un homme avec qui elle a eu deux enfants et a découvert la musique gnaoua, vaudoue, de transe. Domaine où elle est allée très loin. Elle vit désormais en France, compose toujours des chansons. Mais pour elle toute seule. C'est une artiste."