Tout est parti d'un blind date. Quelques minutes après l'annonce de leurs fiançailles le 27 novembre 2017 et leur première apparition à cette occasion devant la presse, le prince Harry et Meghan Markle revenaient avec force mystère, en interview télévisée, sur le moment fondateur de leur histoire d'amour, révélant avec des rires de collégiens enamourés que c'était clairement un rendez-vous arrangé, en juin 2016. Par la suite, et malgré leurs efforts pour protéger l'identité de leur bienfaitrice, on a su que l'entremetteuse n'était autre que Violet von Westenholz, amie d'enfance du prince Harry, laquelle s'était par ailleurs liée d'amitié avec l'actrice américaine par le biais de son travail de relations publiques pour la marque Ralph Lauren.
Les circonstances précises du coup de foudre restent naturellement le jardin secret des deux intéressés, mais une proche de Meghan Markle, Gina Nelthorpe-Cowne, qui fut son agent pendant deux années via sa société Kruger Cowne Talent Management, a fait quelques indiscrétions concernant l'état dans lequel elle a retrouvé son amie après son rencard avec Harry.
Au Mail on Sunday, édition dominicale du Daily Mail, elle a ainsi raconté, d'abord, l'excitation de son amie avant le rendez-vous galant : "Meghan venait de me dire : Je sors, j'ai un rendez-vous ce soir. Avec le prince Harry ! En la voyant, belle à tomber à la renverse, je me suis dit : 'Aucune chance qu'il puisse lui résister'", se souvient-elle à propos de ce déjeuner à Londres au cours duquel la jeune femme l'a mise dans la confidence, à quelques heures de la rencontre programmée. "Je n'en croyais pas mes oreilles, poursuit-elle, mais je crois qu'elle-même avait du mal à y croire. Nous étions toutes les deux incroyablement excitées. En plaisantant, je lui ai demandé si elle savait dans quoi elle s'embarquait et elle a répondu : 'Eh bien, ça va être une véritable expérience et, à tout le moins, ce sera une soirée fun.'" Elle fut en fait un peu plus que "fun".
"Après le rendez-vous, révèle encore Gina Nelthorpe-Cowne, dont on suppose qu'elle fera partie des invités du mariage le 19 mai 2018 à Windsor, elle m'a dit combien c'était un garçon génial, un vrai gentleman, réellement gentil, et lorsque je lui ai demandé si elle allait le revoir, elle a dit : 'Hum, on dirait bien.'" Effectivement, ça n'a pas traîné : le lendemain, Harry et Meghan Markle se retrouvaient : "Et là, direct, on a sorti les agendas, a relaté le prince. Il le fallait pour trouver comment ça allait pouvoir fonctionner, parce que je partais pour un mois en Afrique et elle travaillait [au Canada, pour les tournages de la série Suits à Toronto, NDLR]. Et on s'est demandé aussitôt 'où est-ce qu'il y a un trou ?'. Et il y avait un trou pile au bon moment." Et c'est ainsi que, quelques semaines plus tard, leur troisième rendez-vous avait lieu au Botswana, cinq jours "absolument fantastiques" à camper à la belle étoile, seuls au monde, et à se découvrir...
"Je suis sûre que le voyage au Botswana a été décisif, commente Gina. Je savais que ça allait le faire pour eux - l'Afrique fait cet effet-là. Ils étaient déjà amoureux, c'était tellement évident. Elle m'a confié que c'était sérieux et qu'ils avaient commencé à parler de l'avenir." Un avenir qui fut d'abord fait d'allers-retours entre Toronto et Londres et qui, bientôt, pourrait rimer avec bébé(s).