Bien qu'ils ne soient plus des membres actifs de la famille royale anglaise, Meghan Markle et le prince Harry continuent de faire parler d'eux. Contre toute attente après le Nigeria, les Sussex dorénavant installés en Californie ont accepté l'invitation de la vice-présidente de la Colombie, Francia Márquez.
Faisait fi du ministre britannique des affaires étrangères et du Commonwealth qui "déconseille tout voyage sauf essentiel dans certaines zones de la Colombie", les Sussex devraient donc se rendre en Amérique latine avant la fin de l'année.
Des réticences également partagées par le Bureau des affaires consulaires des États-Unis qui a également pointé le taux de criminalité de la nation pour protéger ses ressortissants : "Les crimes violents, tels que les homicides, les agressions et les vols à main armée, sont très répandus. Les activités criminelles organisées, telles que (...) le vol et l'enlèvement, sont courantes dans certaines régions".
Ayant par le passé travaillé pour le clan Windsor, notamment pour le prince Harry, un ancien officier de la protection royale a livré en toute transparence ses ressentis pour le MailOnline : "Ils ont choisi de visiter l'un des pays les plus dangereux au monde, si ce n'est le plus dangereux. Mais rien ne m'étonne (avec Harry et Meghan ndlr) ces jours-ci".
Dans un communiqué de presse de Francia Márquez relayé par The Telegraph , il est indiqué que les principaux intéressés visiteront la capitale Bogota, mais également Cali et Carthagène tout en bénéficiant d'un service de sécurité complet.
En plus de pouvoir aborder de multiplies sujets liés à la santé mentale, Meghan Markle et le prince Harry auront l'honneur de rencontrer "des dirigeants, des jeunes et des femmes qui incarnent les aspirations et les voix des Colombiens engagés en faveur du progrès" tout en découvrant "le riche patrimoine" de la Colombie.
Un choix qui divise à l'international quand on sait que les parents d'Archie et de Lilibet multiplient les batailles judiciaires pour rétablir leur protection policière au Royaume-Uni qui leur a été enlevée suite au Megxit.
"Regardez ce qui s'est passé ces quatre dernières années pour moi, ma femme et ma famille. (...) C'est toujours dangereux", a regretté le prince Harry au cours d'une interview accordée à la chaîne ITV, ce 25 juillet 2024. "Ce sont des choses qui me préoccupent vraiment. C'est l'une des raisons pour lesquelles je ne ramènerai pas ma femme dans ce pays".