Voilà un témoignage aussi inattendu que poignant : le 25 novembre 2020, Meghan Markle a révélé avoir subi une fausse couche, le temps d'une tribune publiée par le New York Times. Un drame survenu en juillet dernier alors que l'épouse du prince Harry était chez elle, en Californie, avec son fils Archie (1 an). Malheureusement, la duchesse de Sussex n'est pas le seul membre de la famille royale à avoir traversé cette épreuve... avant d'en parler publiquement.
Zara Tindall (née Phillips), fille de la princesse Anne et petite-fille de la reine Elizabeth, a elle aussi dû faire face à, non pas une, mais deux fausses couches. La Britannique de 39 ans (le même âge que Meghan) est aujourd'hui l'heureuse maman de deux petites filles, Mia et Lena (6 et 2 ans), qu'elle partage avec son mari, l'ancien rugbyman Mike Tindall. Mais après avoir donné naissance à son aînée, cette cavalière émérite a perdu deux bébés, avant de finalement accueillir sa petite Lena.
En décembre 2016, Zara Tindall a dû publiquement annoncer sa première fausse couche puisque sa grossesse avait été confirmée par le palais de Buckingham un mois plus tôt... Un annonce publique qui a été difficile à vivre, comme elle l'a confié lors d'une interview accordée au Sunday Times, deux ans plus tard. "Dans ces moments-là, on traverse une période où l'on ne peut pas en parler. C'est trop à vif." Pour autant, la Britannique a trouvé beaucoup de réconfort dans le courrier qu'elle a reçu de la part de nombreuses compatriotes qui ont, elles aussi, traversé la même épreuve. "Dans notre cas, c'était quelque chose de très rare ; la nature nous a dit : 'Ce n'est pas le bon.' J'ai dû aller jusqu'au bout et accoucher parce que ma grossesse était déjà bien avancée."
Zara et Mike Tindall, mariés depuis l'été 2011, ont notamment surmonté ces deux pertes successives en se concentrant sur leur fille aînée Mia : "Une chose que l'on apprend, c'est que bien d'autres personnes doivent traverser la même chose, l'ancien capitaine du XV d'Angleterre avait-il confié en 2017, déjà auprès du Sunday Times. Ce qui nous a sauvés, c'est Mia, notre fille. Peu importe à quel point on se sent mal, elle viendra nous sauter au cou en courant.
De son côté, Meghan Markle espère que son récit aidera à briser le tabou qui entoure aujourd'hui encore les fausses couches. Dans sa tribune, la duchesse de Sussex invite les autres femmes concernées par cette épreuve à témoigner pour ainsi "faire les premiers pas vers la guérison". L'ancienne actrice explique notamment avoir ressenti une "forte crampe", "un matin de juillet ordinaire", alors qu'elle changeait la couche de son fils Archie. "Je suis tombée au sol avec lui dans mes bras, murmurant une berceuse pour nous garder tous les deux calmes (...). Je savais, alors que je serrais mon premier enfant dans mes bras, que je perdais mon deuxième".
Hospitalisée, Meghan Markle a pu compter sur le soutien infaillible du prince Harry face à "ce chagrin presque insurmontable"... "Assise dans ce lit d'hôpital, regardant le coeur de mon mari se fendre alors qu'il tient tant bien que mal les morceaux du mien, j'ai réalisé que le seul moyen de commencer à guérir était de demander : 'Est-ce que ça va ?'", la duchesse a-t-elle notamment écrit. Malgré le Megxit et les quelque 8000 kilomètres qui les séparent désormais du reste de la famille royale, les Sussex auraient malgré tout été soutenus à distance, tout au long de l'été, par le clan Windsor.