Mel Gibson va mieux. Devenu papa pour la neuvième fois le 22 janvier dernier – le bébé est fruit de ses amours avec sa compagne Rosalind Ross – l'acteur-réalisateur-producteur est sur un nuage. Car outre une vie de famille quasi parfaite, Mel a fait un retour remarqué à Hollywood avec Tu ne tueras point, pour lequel il a été nommé à l'Oscar et au Golden Globe du meilleur réalisateur. "Je me sens en pleine forme. (...) Je suis en vie, je respire, donc tout va bien", a assuré l'intéressé pour qui "être papa est une joie".
Dans cette interview accordée au média suisse Le Matin, Mel Gibson s'épanche également sur son passé tout en mettant les choses au clair. "Je ne souhaite à personne d'avoir le pire moment de sa vie enregistré à son insu puis diffusé dans le monde entier comme cela m'est arrivé", clame-t-il, en référence à ces fameux enregistrements de lui proférant des injures et insanités, publiés par son ex Oksana Grigorieva. "Oui, j'ai pété les plombs, ce qui arrive à beaucoup de monde, surtout après une soirée très, pardon, trop arrosée. Mais cela appartient au passé", a-t-il ajouté.
À propos de ses déclarations antisémites, Mel Gibson fait à nouveau son mea culpa et s'affiche droit dans ses bottes. "J'ai dit des choses que je regrette, mais il suffit de regarder mes actes pour comprendre que je n'ai jamais agi contre un groupe ou un autre", assène-t-il. Interrogé sur son addiction à l'alcool – la cause de bien des maux à l'en croire –, Mel Gibson se fait direct et franc du collier. "Je suis sobre depuis dix ans, alors qu'on arrête de me sortir ces vieilles histoires, tonne le cinéaste de 61 ans. Je suis un membre du programme en 12 étapes des Alcooliques anonymes et j'ai réussi à devenir sobre grâce à cela, et à le rester surtout."
L'homme, qui dit avoir "toujours voulu une grande famille " se repent, conscient de ses erreurs et sincère. Notamment lorsqu'il parle de ses enfants et d'éducation en prenant l'exemple de Milo, son fils de 26 ans qu'il a fait tourner dans Tu ne tueras point. "Il ne m'a jamais écouté dans son adolescence, révèle-t-il. Avec mes enfants, j'ai appris que le principal est de ne jamais couper les ponts et de leur parler constamment." Ce qui lui donne pas mal de fil à retordre.