Quatre jours après le meurtre de Justine Vayrac, Lucas L. (21 ans) a été mis en examen pour le meurtre de la jeune femme de 20 ans, dont le corps a été retrouvé près de son domicile. Interviewé par le Parisien, Vincent, l'un des amis de Justine, se souvient : "Justine, c'était une joie de vivre communicative. Il suffisait de la voir cinq minutes pour qu'elle vous remonte le moral !"
Pourtant, la jolie Justine avait aussi connu des moments difficiles il y a peu de temps comme le dévoile les journalistes du Parisien. "Il y a quelques mois, elle avait fait une tentative de suicide en absorbant des médicaments. Un gros coup de blues lié à une déception sentimentale, alliée au fait de moins voir Gabin, alors confié à son papa." Une tristesse que la jeune maman d'un petit garçon de 2 ans et demi avait finalement réussi à surmonter grâce à ses proches.
"Elle disait qu'elle savait désormais sur qui elle pouvait compter. Ce n'est que justice, car on pouvait toujours s'appuyer sur elle", ajoute son ami Vincent, qui précise que son amie était redevenue une jeune femme pleine de vie, qui "passait son temps à rigoler" et qui "adorait danser".
Pour rappel, Justine Vayrac se serait sentie mal en discothèque après avoir bu quelques verres d'alcool et aurait décidé de partir dormir dans sa voiture dans la nuit du 22 au 23 octobre 2022. Elle aurait alors croisé la route du suspect, Lucas L. une "connaissance" selon un ami de la jeune femme qui l'a laissée avec lui puis est reparti dans la boîte de nuit.
L'homme mis en examen, qui a été placé en détention provisoire, a avoué à la fin de sa garde à vue "avoir tué la victime alors qu'ils étaient tous deux à son domicile et qu'ils venaient d'avoir un rapport sexuel consenti. Cet agriculteur de 21 ans a également déclaré aux enquêteurs avoir "donné un coup de poing, ce qui aurait occasionné le décès" de la jeune femme et s'être servi d'un "engin agricole" pour "enfouir le corps" en forêt.
"Une information judiciaire a été ouverte des chefs de viol, séquestration sans libération volontaire avant le 7e jour et meurtre précédé, accompagné ou suivi d'un autre crime. La peine encourue est la réclusion criminelle à perpétuité", a déclaré le procureur de Limoges Baptiste Porcher lors d'un point-presse.
Lucas L. reste présumé innocent jusqu'à la clôture définitive du dossier.