Un concert hommage à Michael Jackson est prévu en octobre à Cardiff, au Pays de Galles, devant plus de 75 000 spectateurs, concert déjà très contreversé. Mais avant ça aura lieu le procès du médecin du King of Pop, Conrad Murray, poursuivi pour homicide involontaire.
C'est en septembre que ce procès est prévu mais on vient d'apprendre hier jeudi 25 août que la justice californienne refuse l'isolement du jury et ce en dépit des mises en garde des avocats de la défense, qui anticipent les débats "les plus médiatisés de l'histoire".
Conrad Murray risque jusqu'à quatre ans d'emprisonnement s'il est reconnu coupable et ce procès serait probablement le "plus médiatisé de l'histoire", selon les avocats du médecin qui ont présenté une requête la semaine dernière.
Le juge de l'affaire, Michael Pastor, a déclaré lors d'une audience après avoir refusé l'isolement du jury : "Je ne pense pas que l'isolement soit la réponse dans cette affaire".
Pourtant, les avocats de Conrad Murray, clament que "c'est un doux rêve de penser que les membres du jury, en rentrant chez eux le soir et les week-ends, pourront échapper à l'énorme exposition médiatique que ce procès va engendrer."
La sélection du jury doit débuter le 8 septembre, et l'ouverture du procès est fixé à la fin septembre. Soit le 26 soit le 27.
Les conditions de la vie de ces jurés, qui devront juger bon ou pas que le docteur Murray aille en prison, est donc un vrai débat.
Le procureur adjoint David Walgren est lui aussi contre l'isolement du jury. Le juge Pastor a déclaré qu'il donnerait des instructions très strictes aux jurés et leur dirait "de la manière la plus ferme" ce qu'ils peuvent faire ou pas pendant le procès, qui est prévu pour durer entre quatre et cinq semaines. Selon lui l'isolement est en effet vécu comme un emprisonnement par les jurés, qui ne peuvent parler à leurs proches sans la présence d'un représentant des forces de l'ordre.
On rappelle que Conrad Murray a reconnu avoir administré à Michael Jackson, décédé le 25 juin 2009 à l'âge de 50 ans, le puissant anesthésiant propofol, ce qui a entrainé sa crise cardiaque mortelle. Il faut préciser aussi que c'est soi-disant, à la demande du chanteur que le professionnel de la santé aurait fait ça, affirmant que le chanteur s'en servait comme somnifères. Selon l'accusation, Conrad Murray a abandonné son patient après lui avoir administré le propofol et les soins prodigués à Jackson ont été "très éloignés des critères requis".
L'AFP nous apprend également que le parquet demande que les accusations de pédophilie à l'encontre de Michael Jackson ne soient pas abordées, c'est pourquoi une nouvelle audience doit avoir lieu lundi 29 août, pour étudier les requêtes du bureau du procureur, qui souhaite exclure ou limiter les témoignages de certains témoins de la défense. Notamment le témoignage d'un officier qui avait participé à l'enquête sur les accusations de pédophilie en 2003, pour lesquelles Michael Jackson avait été acquitté.
Selon le bureau du procureur : "Le procès doit se concentrer sur les évènements ayant entouré les soins apportés par Conrad Murray à MJ. Il ne doit pas dégénérer en une attaque injuste, déplacée et non pertinente contre une personne décédée."
Les débats risquent d'être houleux...