C'est la fin d'un long combat judiciaire pour Michel Drucker qui depuis deux ans, se battait pour pouvoir terminer la construction de sa villa à Eygalières, dans les Bouches-du-Rhône, sur une zone protégée. Après plusieurs refus, c'est la cour administrative d'appel de Marseille qui a reconnu jeudi 15 novembre la validité du permis de construire de l'animateur de France 2, dans les Alpilles. Un grand soulagement pour l'animateur de 70 ans qui pourra enfin terminer les travaux de sa maison de 293 m² avec piscine, située à moins de 500 mètres d'une chapelle romane classée, la chapelle Sainte-Sixte.
Cette décision annule ainsi le jugement du tribunal administratif du 22 décembre 2010, qui avait déclaré le permis de construire accordé à Michel Drucker "nul et non avenu" , malgré l'intervention du Ministre de l'Écologie de l'époque, Nathalie Kosciusko-Morizet. La Ligue de défense des Alpilles avait saisi le tribunal administratif car elle estimait que la mairie d'Eygalières aurait dû consulter l'architecte des Bâtiments de France avant d'accorder le permis, et que l'acte était donc "foncièrement illégal." Déterminé à terminer les travaux de sa villa, le célèbre animateur avait alors contesté ce jugement en faisant appel.
Du côté de Michel Drucker, on se félicite désormais : "Cet arrêt met un terme à toutes les accusations ou insinuations de fraude ou de passe-droits (...). Il lave enfin de tout soupçon et rétablit dans leur honneur et leur considération les fonctionnaires des Bouches-du-Rhône et de la commune d'Eygalières chargés de l'instruction de son permis de construire", ont déclaré les avocats de l'inusable présentateur de Vivement dimanche et de Champs-Elysées dans un communiqué rapporte l'AFP.
Certainement éreinté par cette longue procédure et heureux du dénouement, Michel Drucker ne souhaite désormais plus "réalimenter une polémique qui a déjà fait assez souffrir les fonctionnaires mis en cause, lui-même et ses proches" et ne saisira plus la justice, toujours selon ses avocats.