L'affaire de la villa de Michel Drucker sur la commune d'Eygalières (Bouches-du-Rhône) est pleine de rebondissements ! Son permis de construire a été déclaré par la justice nul et non avenu le 22 décembre dernier, mais le ministère de l'Ecologie a interjeté appel du jugement du tribunal administratif de Marseille, selon des documents dont l'AFP a eu copie mercredi 29 juin, confirmant des informations du Canard Enchaîné.
La Ligue de défense des Alpilles, qui s'était insurgée contre cette construction car la villa est située dans une zone protégée, a déclaré qu'il s'agissait là d'un appel séparé de celui déjà interjeté par Michel Drucker.
Au ministère, on explique que "c'est une pratique courante" et on dit être intervenu "pour une question de principe", parce que la décision du tribunal administratif de Marseille entraînait "beaucoup d'insécurité pour les titulaires de permis". "Il n'a pas jugé que le permis est illégal, ce qui ne nous aurait pas posé de problème, mais a jugé qu'il était nul, comme si rien ne s'était passé avant", l'architecte des bâtiments de France n'ayant pas été consulté, ajoute-t-on de même source. Mouais, bien tiré par les cheveux ! Mais ça veut dire quoi ? Si le permis a été jugé nul par le ministère de l'Ecologie, il n'y a donc pas de permis alors que la maison est en fin de construction ? Michel Drucker bénéficie-t-il de l'aide de Nathalie Kosciusko-Morizet dans ce dossier ? C'est bien glauque, tout cela !
Dans une interview du mois de décembre dernier au quotidien La Provence, l'animateur de Vivement dimanche, écarté d'une quelconque fraude, a demandé, par l'intermédiaire de son avocat, la régularisation du permis, ajoutant que sa maison est presque terminée. Mais il n'a en aucun cas interrompu la fin des travaux, alors que le juge du tribunal administratif de Marseille avait ordonné au maire d'Eygalières, René Fontès, l'arrêt immédiat des travaux, dans son jugement rendu. Le maire ne l'a pas fait (il se moque donc complètement d'un ordre de justice !) et Drucker va pouvoir, dans quelques jours, emménager dans "sa pauvre masure de 293 m2 avec piscine", comme l'écrit le Canard Enchaîné.
Bonnes vacances, Michel !