Boss tout puissant du football européen, Michel Platini continue de recevoir des trophées, plus de 25 ans après son troisième Ballon d'Or décroché alors qu'il évoluait sous les couleurs de la Juventus Turin en Italie.
Ce lundi 14 novembre, le président de l'Union Européenne des Associations de Football (UEFA) était à Milan où il a reçu le prix Il Bello Del Calcio, également appelé le prix Giacinto Facchetti, du nom de ce célèbre joueur de foot italien au palmarès incroyable qui évolua dix-huit saisons durant à l'Inter de Milan. Cette récompense lui a été remise pour toutes ses actions faites en faveur du football, aussi bien en tant que joueur que dirigeant de l'UEFA. Selon le site de cette dernière, c'est pour son soutien au fair-play et aux éléments qui font du football "un sport merveilleux" que Michel Platini a été récompensé.
L'homme qui n'hésite pas à critiquer l'éventuelle venue de David Beckham au Paris Saint-Germain, a reçu son trophée des mains du président de l'Inter de Milan, Massimo Moratti en présence de la famille Facchetti, des dirigeants et représentants de différentes instances et clubs sportifs italiens ainsi que de La Gazetta Dello Sport, le quotidien sportif créateur du prix Il Bello Del Calcio il y a six ans maintenant.
Michel Platini a également reçu un beau chèque de 10 000 euros qu'il s'est empressé de donner à la Fondation Stefano Borgonovo, créée il y a presque trois ans par l'ancien attaquant de la Fiorentina et de l'AC Milan, à qui on a diagnostiqué une sclérose latérale amyotrophique (SAL) et qui rassemble des fonds pour faire progresser la recherche contre cette maladie. "Ma mission consiste à aider les enfants qui aiment ce jeu dans le monde entier car c'est le plus beau sport au monde. Le football apprend l'éducation et le respect. Le football doit tenir une place importante dans la société. Ce jeu doit contribuer à l'amélioration de la société. Il est primordial pour l'avenir de nos enfants" a-t-il déclaré à cette occasion.
Des propos bien éloignés de ceux qu'il a tenu par la suite, lorsqu'il a évoqué l'instauration du fair-play financier, qui impose aux clubs européens de ne pas dépenser plus que ce qu'ils ne gagnent au risque de lourdes sanctions : "Il ne faut pas dépenser plus que ce qu'on gagne. Le football professionnel cumule 1 milliard 400 millions d'euros de pertes annuelles. Et il y a eu un couillon, moi, qui a dit qu'il était temps d'arrêter ça."
Un couillon qui aura tout de même réussi à accumuler des trophées dans chacune des fonctions qu'il aura occupées.