Véritables emblèmes du chanteur, les lunettes blanches deMichel Polnareff sont désormais indissociables de son identité. Mais loin d'être un simple accessoire de mode, ces lunettes ont permis à l'artiste de palier à son hyper myopie dont il souffre depuis l'enfance. Des problèmes de vue qui se sont aggravés avec les années et qui ont véritablement terrifié le papa de Louka.
En 1993, l'interprète des titres Love Me, Please Love Me, La Poupée qui fait non, Le Bal des Laze, Tout, tout pour ma chérie a découvert qu'il souffrait d'une double cataracte brune qui engendre chez lui une quasi-cécité. Tétanisé à l'idée de devenir aveugle et de ne plus jamais voir ce qui l'entoure, le chanteur d'origine russe décide alors de s'enfermer durant 800 jours et 800 nuits dans la chambre 128 du palace du Royal Monceau à Paris.
Mais miracle, une opération existe et peut sauver les yeux de Michel Polnareff. Seulement, le chanteur est paniqué par cette intervention chirurgicale très délicate et décide de ne pas voir de docteurs. "Il avait une peur panique de devenir aveugle. Et donc une peur panique de se faire opérer et de se faire examiner par un médecin. Mais s'il ne se faisait pas opérer, il perdait la vue. C'est pour cela qu'il ne voulait pas bouger. Il savait où il mettait les pieds, les pas. Il pouvait vivre comme un aveugle en gros", a confié l'ami de Michel Polnareff, Jean-René Mariani, dans le magazine 20h30 le samedi sur France 2 le 20 novembre 2021.
Mais un jour, Michel Polnareff se laisse finalement convaincre de la nécessité et surtout de l'urgence à réaliser cette opération. "L'ophtalmo venait tous les jours. Il disait : 'Michel il faut que vous vous fassiez opérer. Moi je vous règle ça, il n'y a aucun problème'. Opéré d'accord, mais quand et par qui ? Et puis quelles sont les chances de succès d'une opération de cette nature ?", raconte Jean-René Mariani à France 2.
En 1994, le compagnon de Danyellah accepte de sauter le pas et de se faire opérer. L'intervention est réalisée avec succès et le chanteur parvient finalement à retrouver la vue. Pour autant, il n'a jamais quitté ses précieuses lunettes blanches !