L'anachronique est à la pointe de la tendance : avec Minitel Rose, le savoureux paradoxe se révèle dès le nom du groupe. Le décalage temporel (qui rime avec Minitel), qui nous renvoie autant au règne de l'analogique qu'à la fièvre pop acidulée des eighties, et l'apanage aphrodisiaque d'un trio qui ose (qui rime avec rose) sont effectivement au rendez-vous de ce trio qui s'apprête à faire paraître son premier album, après un mini-album (The French machine) et un EP (Continue) remarqués, ainsi qu'une série de remixes de belle facture - The Kinks, Papier Tigre, The Elderberries, Electric Youth ou encore Gonzales, dernièrement.
Alors que Chateau Marmont a élégamment insufflé sa culture vintage au nouvel album d'Alizée et que Pony Pony Run Run a imposé son électropop économe et addictivement décalée, Minitel Rose, trio - Quentin Gauvin, Romain Leme, Raphael d'Hervez - issu de la région nantaise (comme le précédent - tapez 3611 pour accéder à l'annuaire), livre les premiers éléments de son album littéralement littoral : Atlantique (Believe/Futur).
Annoncée pour le 14 juin - dès le 7 juin en téléchargement -, cette première réalisation est précédée par un extrait de son premier single, Wild Birds, que vous pourrez savourer après avoir découvert un montage vidéo des prouesses du groupe, en cliquant ici. C'est également le track Snake Girl que vous pouvez découvrir en ce moment en avant-première sur le MySpace de Minitel Rose - en concert à Bourges ce 17 avril -, en cliquant ici. Une jouissance auditive non surtaxée.
G.J.