S'il n'y a plus match en Ligue des Champions, où l'AS Monaco continue fièrement son parcours alors que le Paris Saint-Germain a été piteusement éliminé par le FC Barcelone, le club du Rocher et celui de la capitale se disputeront jusqu'à la fin de la saison la suprématie nationale. Au coude-à-coude en championnat, leur affrontement samedi soir (1er avril 2017) au Parc OL à Lyon en finale de la Coupe de la Ligue était très attendu et a marqué les esprits.
Dès la 4e minute, le PSG s'engageait sur la voie d'un scénario idéal. Rejoints au score une vingtaine de minutes plus tard suite à un but de Lemar sur un service somptueux de Bernardo Silva, un des seuls Monégasques à avoir tenu le choc, les hommes d'Unai Emery reprenaient la tête juste avant la pause, avant de s'envoler vers une large victoire (4-1) sous l'impulsion d'un Angel Di Maria des grands soirs dans une seconde mi-temps tout en maîtrise.
En tribunes, le prince Albert II de Monaco, qui vit une saison très enthousiasmante avec l'ASM et avait fait le déplacement, a beaucoup souffert, installé au côté du président de la République François Hollande, devant ce spectacle qu'il aurait aimé bien différent, à l'instar du président de l'ASM, Dmitri Rybolovlev. De même, son neveu Louis Ducruet, aussi assidu que lui au stade Louis-II lors des matchs à domicile du club de la principauté, est apparu dépité, et même la présence habituelle de sa bien-aimée Marie à ses côtés peinait à effacer la déception. Quoique, avec un tendre bisou par-ci par-là, ça va tout de suite un peu mieux !
Ce duel au sommet avait attiré du beau monde, de responsables politiques (Patrick Kanner, ministre des Sports, Thierry Braillard, secrétaire d'Etat chargé des Sports, Gérard Collomb, maire de Lyon) et des instances du foot (le sélectionneur national Didier Deschamps, Noël Le Graet, président de la FFF, Nathalie Boy, présidente de la LFP) en personnalités du sport (Jean-Michel Aulas, Tony Estanguet, Raymond Domenech) et du showbiz, à l'image de l'acteur André Dussollier.