Mondial 2010 - Eric Domenech parle de son frère Raymond : ''Il aurait de quoi se tirer une balle dans le caisson'' !

Médiatisé et souvent hué, Raymond Domenech, le sélectionneur de l'équipe de France de football se prépare pour la Coupe du monde. Vendredi 11 juin, les Bleus affronteront l'Uruguay, après avoir essuyé le scandale nommé Zahia, appris le départ de Lassana Diarra, fait face à une défaite contre la Chine et subi la polémique sur leurs conditions de logement. La vie n'est donc pas un fleuve tranquille pour Domenech... Pour savoir comment il vit cette période, qui mieux que son frère cadet peut parler de lui ? Le Parisien a interrogé Eric Domenech, entraîneur de la petite équipe de Ferrières-en-Brie âgé de 52 ans.

Eric vit au quotidien l'impopularité de son frère, il sait de quoi il parle. Pour faire face à cette situation, la technique de Raymond est la suivante : "Il s'est enfermé dans une espèce de bulle. Heureusement pour lui car, s'il écoutait tout ce qu'on dit sur lui, il aurait de quoi se tirer une balle dans le caisson." La violence verbale à l'encontre des membres de la famille Domenech est difficile à supporter : "Un type m'a dit : 'J'aurais honte de porter ce nom.' Alors que c'est aussi celui de mon père. Ce nom, moi, j'en suis fier."

Jusqu'où peut aller la haine contre l'entraîneur de l'entraîneur des Bleus ? "La dernière fois, j'étais à côté d'un mec très calme, jusqu'à ce qu'il entende le nom de Raymond. Si on lui avait donné un fusil, il aurait tiré dessus." Les agressions verbales concernent Raymond mais aussi sa compagne, la présentatrice Estelle Denis. Eric tente toujours de rester serein : "Je suis obligé de garder mon calme, sinon, parfois, j'irais me battre avec ces crétins. Ceux-là même qui crieront Allez la France ou Bravo Raymond si on est champions du monde."

Face à tout cela, Eric Domenech n'hésite pas à dire : "Vivement qu'il ne soit plus sélectionneur et que ça s'arrête."

C'est d'ailleurs Laurent Blanc qui devrait prendre la relève en matière d'entraînement de l'équipe de France. Subira-t-il le même sort ?