L'affaire Clinton-Lewinsky a défrayé la chronique en 1998. Engagée en tant que stagiaire à la Maison Blanche à l'âge de 22 ans, Monica Lewinsky s'est retrouvée impliquée dans un énorme scandale malgré elle. Lors de ses premiers mois à Washington, la jeune femme avait confié à l'une de ses collègues avoir eu des relations sexuelles avec le président américain démocrate Bill Clinton, entre novembre 1995 et mars 1997 très précisément. Une relation extraconjugale qui avait éclaté au grand jour l'année suivante.
Traînée dans la boue, victime de harcèlement notamment sur internet, Monica Lewinsky défend aujourd'hui celles et ceux qui sont attaqués lâchement en ligne, comme elle l'a été. À l'occasion d'une nouvelle campagne vidéo de PSA for Bullying Prevention Mont baptisée In Real Life, l'ancienne maîtresse de Bill Clinton revient sur le traumatisme vécu, et qui perdure. "Je sais ce que ça fait d'être jugée et harcelée à cause de son physique", témoigne-t-elle à People, plus fine aujourd'hui qu'à l'époque de l'affaire et après.
Vingt ans après les faits, Monica Lewinsky continue d'être associée, souvent violemment, à son histoire avec l'époux d'Hillary Clinton. Il y a quelques jours encore, la femme d'affaires de 44 ans a été la cible de sexisme sur Twitter lorsqu'un internaute évoquait le mouvement TakeTheKnee (qui consiste à poser un genou à terre pour protester contre le racisme aux États-Unis). "Monica Lewinsky a été la première à mettre un genou à terre", a-t-il été posté. Message offensant et forme de harcèlement qu'elle a dénoncés en répondant au tweet qu'elle n'a absolument pas trouvé drôle.
Habituée à être la cible de violentes attaques, Monica Lewinsky évoque la portée de ce harcèlement infini qui affecte aussi ses proches. "C'est encore pire lorsque les personnes auxquelles je tiens – spécialement ma famille – voit aussi ces mèmes", confie-t-elle à People.