Elle a donné son nom à l'un des scandales les plus retentissants à la Maison Blanche. C'est tout naturellement que Twitter s'est agité hier, lundi 20 octobre, au moment de l'arrivée de Monica Lewinsky sur le réseau social. Résultat, en trois heures, l'ex-stagiaire de Bill Clinton comptait déjà plus de 18 000 abonnés...
Et oui, il reste encore des célébrités qui n'ont pas Twitter. Monica Lewinsky (41 ans) faisait partie de celles-là jusqu'à hier et une arrivée très remarquée sur le réseau. "#On y va", a tout simplement tweeté l'ancienne stagiaire de la Maison Blanche par qui le scandale arriva. Un message des plus basiques toutefois retweeté plus de 1700 fois. Sa bio ? Elle est plutôt sobre, elle s'y définit comme une "militante sociale, intervenante publique, qui contribue à Vanity Fair et tricote des choses sans manches". Aucune référence à l'affaire qui la rendit célèbre, bien entendu...
Une première en public - depuis treize ans - qui a donc forcement agité Twitter, suivie d'un deuxième tweet. "Impatiente (et stressée) de parler aux 'Under 30'", a-t-elle écrit. Une référence à un sommet consacré aux jeunes talents auquel elle venait de participer à Philadelphie. "Je m'appelle Monica Lewinsky, bien qu'on m'ait souvent conseillé de changer de nom", a-t-elle lancé d'entrée de jeu.
Récemment, elle était sortie de son silence. Dans des confidences faites à Vanity Fair, elle avait raconté comment elle était "tombée amoureuse de (son) patron", qui était "tout" pour elle, entre 1995 et 1997, ainsi que l'impact de cette affaire sur sa vie. Elle a raconté avoir eu "honte" quand le Drudge Report, site Internet alors peu connu, avait rendu l'affaire publique en janvier 1998, se qualifiant de "première victime d'Internet". Mais heureusement, elle n'est semble-t-il pas rancunière...