Christophe Hondelatte n'a pas mâché ses mots dans On n'est pas couché (France 2), samedi 22 octobre. Interrogé sur l'affaire Morandini et sa présence extrêmement contestée à l'antenne d'iTÉLÉ (groupe Canal+) depuis le 17 octobre avec l'émission Morandini Live, le journaliste de 53 ans n'a pas botté en touche et s'est publiquement ému de l'absence de réaction de certaines de ses consoeurs, Audrey Pulvar en tête.
En effet, après avoir à de multiples reprises qualifié Jean-Marc Morandini - mis en examen pour corruption de mineur aggravée et placé sous contrôle judiciaire - d'"immense pervers" et de "gros dégueulasse" (sic), Christophe Hondelatte a regretté que la journaliste de 44 ans qui officie sur C8 (notamment avec Pop Up) et iTÉLÉ ne prenne pas davantage la parole. "Audrey Pulvar, la grande révolutionnaire du journalisme français, toujours prompte à donner des leçons (...) là elle ne dit pas un mot au sujet de Morandini. Elle pense à son boulot d'abord, à son job d'abord. Je lui en veux beaucoup, parce que moi je veux bien qu'on soit révolutionnaire, ça me gêne pas j'adore les exaltés, mais il faut l'être dans tous les cas, y compris quand ça menace ses intérêts", a-t-il commenté.
Et de poursuivre dans sa lancée : "C'est d'ailleurs là qu'on voit les vrais révolutionnaires, c'est lorsque ça menace ses intérêts ! Quand ça menace son émission sur C8, quand ça menace son émission sur iTÉLÉ, quand ça menace le gros salaire que sans doute elle a gardé de l'ancienne direction de Canal+, (...) alors je trouve qu'elles ne sont pas très courageuses [en citant également Laurence Ferrari, NDLR]... Le métier est menacé à travers cette affaire-là. Je leur demande d'être beaucoup plus courageuses, franchement."
À l'heure où nous écrivons ces lignes, ni Audrey Pulvar ni Laurence Ferrari n'ont répondu à la sortie de leur confrère Christophe Hondelatte que l'on retrouve chaque matin sur Europe 1 dans Hondelatte raconte.
Une séquence à retrouver dès à présent dans notre player !