Et si le conflit à iTÉLÉ était en passe de trouver une issue avec le départ volontaire de Jean-Marc Morandini ? Selon nos confrères du Parisien, l'entourage de Vincent Bolloré (à la tête du groupe Canal+) ferait actuellement pression sur l'animateur de 51 ans mis en examen pour corruption de mineur aggravée afin qu'il s'en aille. Même Cyril Hanouna, qui bénéficie de la confiance de l'homme d'affaires, commencerait à prendre publiquement position...
Selon le quotidien, certains cadres de Canal+ s'impatienteraient franchement. "Il faut que Morandini parte de lui-même. Ça ne marche pas en termes d'audiences, les annonceurs boycottent et, honnêtement, journalistiquement, c'est quand même la honte", a déclaré l'un d'entre eux. "Il est possible que Morandini Live ne reprenne pas lundi", a expliqué un autre employé, indiquant qu'iTÉLÉ pourrait renoncer à payer les techniciens qui assurent les directs à la place des grévistes. Rappelons que la grève fait rage à iTÉLÉ depuis le 17 octobre dernier et que celle-ci, massivement suivie, est sans cesse prolongée. Lundi 24 octobre, celle-ci a été revotée jusqu'à mardi 11h30 par 115 voix "pour", 2 voix "contre" et 17 abstentions.
C'est d'ailleurs dans ce contexte que Cyril Hanouna a été aperçu auprès des grévistes samedi 22 octobre. "Cyril Hanouna s'est rendu dans nos locaux. Il nous a dit qu'il nous aimait, et que s'il pouvait faire quelque chose pour nous, il le ferait", a confié un reporter de la chaîne au Parisien.
Cyril Hanouna n'est pas la seule personnalité à s'être publiquement manifestée ce week-end. Christophe Hondelatte a pris la parole dans On n'est pas couché (France 2) pour regretter le silence de certaines stars de l'info – il a d'ailleurs qualifié au passage Jean-Marc Morandini d'"immense pervers" et de "gros dégueulasse" – et Laurence Ferrari a publié un long communiqué sur Facebook invitant à la reprise du dialogue chez iTÉLÉ.
Jean-Marc Morandini est présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la clôture définitive du dossier pénal.