Voilà une date qu'Alexandre Brasseur n'oubliera jamais. Ce mercredi 22 décembre 2021, l'acteur emblématique de la série Demain nous appartient a partagé, de bon matin, un hommage rempli d'émotion. Une photo en l'honneur de son père, Claude Brasseur, disparu un an plus tôt.
En légende de son cliché Instagram, - sur lequel on peut apercevoir Claude Brasseur sur scène - l'acteur de 50 ans a partagé un hommage très pudique. "22/12. Mon père était un Rolling Stone", a-t-il simplement indiqué au sujet de l'acteur français mort à l'âge de 84 ans. Un post rempli d'émotion auquel ses abonnés ont été nombreux à réagir en commentaire, en lui adressant de tendres messages de soutien. "Toutes mes pensées envers vous et votre famille", peut-on notamment lire.
J'ai vu mon père mourir
Interviewé par nos confrères de Télé-Loisirs en août dernier, dans le cadre du 1000e épisode de Demain nous appartient, Alexandre Brasseur s'était brièvement épanché sur la mort de son père. "J'ai vu mon père mourir et je veux profiter de la vie avec ceux que j'aime", avait-il précisé, avant de poursuivre au sujet de son deuil: "J'ai été biberonné à ce métier qui me passionne. Dans DNA, il y a de la cohésion et beaucoup d'humilité. On se serre les coudes. Le travail est pour moi salvateur et régénérateur. J'y trouve une source inépuisable de joie et de plaisir."
Quelques mois plus tôt, en décembre 2020, Alexandre Brasseur avait partagé un texte bouleversant auprès de Paris Match, au sujet de cette douloureuse épreuve. "Il est parti un 22 décembre, le jour de la naissance de son père. À leur manière, ils se sont rapprochés pour l'éternité. Il est parti un 22 décembre, trois jours avant Noël, l'un des plus précieux, des plus délicieux moments de mon enfance. On s'est retrouvés tard. Entre père et fils, c'est toujours trop tard... On s'est retrouvés tard et puis il est parti", avait-il expliqué meurtri, et d'ajouter : "Claude a vécu pleinement, effrontément. Il a souvent été persuadé que je le jugeais. Je n'ai jamais jugé mon père. À sa place, peut-être que, parfois, j'aurais fait pire. On ne doit pas juger, on doit chercher à comprendre, à accepter. J'ai aimé mon père sans condition."