Mariée pendant quatorze ans environ à Jean-Louis Trintignant, son ex-épouse Nadine a tenu à lui rendre un dernier hommage vendredi 17 juin sur BFM TV à l'annonce de son décès.
"C'était quelqu'un de rare, de déroutant dans le bons sens, un immense comédien", a t-elle souligné dans un premier temps. "Quand on aime quelqu'un, on l'aime pour la vie. On est amoureux, ça ne dure pas, mais on aime pour toujours", a t-elle ensuite rajouté. Elle est également revenue sur un passage très difficile de sa vie commune avec l'acteur, à savoir la perte de leurs deux filles, Marie et Pauline. La première étant décédée à la suite d'un oedème cérébral après une bagarre avec Bertrand Cantat et la seconde à seulement dix mois d'un drame survenu sur le tournage du film Conformiste à Rome. "C'est des fêlures dont on ne se défait jamais", a reconnu Nadine, qui a finalement voulu couper court à la conversation quelques instants plus tard, probablement très touchée par le fait de se replonger dans ces souvenirs douloureux.
Le couple s'était marié en 1960 avant de divorcer en 1976. En plus de Marie et Pauline, ils ont eu également un autre enfant, un garçon prénommé Vincent, aujourd'hui âgé de 48 ans et acteur de profession. Avant Nadine, Jean-Louis Trintignant était marié à l'actrice Stéphane Audran, un mariage qui ne durera que deux ans, l'acteur ayant engagé une liaison amoureuse avec Brigitte Bardot. Il s'est marié une troisième fois en 2000, cette fois-ci avec l'ancienne pilote de course Marianne Hoepfner, avec qui il vivait jusqu'ici une jolie histoire d'amour avant donc de s'éteindre cette semaine à l'âge de 91 ans. Dans les années 1970, son idylle avec la célèbre Romy Schneider, débutée sur le tournage du film Le Train, avait fait couler beaucoup d'encre. Une aventure qui finalement ne passera pas les trois mois.
Une vie sentimentale mouvementée pour Jean-Louis Trintignant, qui aura également vécu une immense carrière d'acteur. Mais sa vie a été bouleversée en 2017 lors qu'il a déclaré être publiquement atteint d'un cancer de la prostate. Il avait alors décidé de ne pas faire de chimiothérapie... De longue date, il était peiné par la mort de sa fille Marie dont il se sentait responsable. "Je suis mort le 1er août 2003, le jour où Marie est morte. À l'intérieur de moi, tout est détruit (...) Si j'avais été présent ce soir-là, elle ne serait sans doute pas morte. Cette culpabilité me pèse beaucoup parce que je suis presque sûr d'avoir raison", avait-il déclaré à Catherine Ceylac dans le livre d'entretien À la vie, à la mort.