Jean-Louis Trintignant nous a quittés le 17 juin dernier à l'âge de 91 ans. Selon son épouse Mariane Hoepfner Trintignant à l'AFP, l'acteur "est mort paisiblement, de vieillesse, ce matin, chez lui, dans le Gard, entouré de ses proches." Jean-Louis Trintignant laisse derrière lui, une carrière riche de plus de soixante ans et aussi, son fils Vincent, né de sa liaison avec Nadine Trintignant, également mère de ses deux filles, Pauline et Marie Trintignant, mortes respectivement en 1969 et 2003.
C'est au cimetière du Pont de Justice à Nîmes que Jean-Louis Trintignant a été enterré le 22 juin dernier. Un lieu différent de celui de sa fille Marie qui repose au cimetière du Père Lachaise à Paris.
Grand admirateur de Jean-Louis Trintignant, le journaliste Laurent Del Bono est l'auteur de l'ouvrage Jean-Louis Trintignant, une histoire de famille qui sortira le 22 septembre 2022 aux éditions Prisma groupe. Dans une interview accordée àFemme Actuelle jeudi 30 juin, Laurent Del Bono a évoqué la raison pour laquelle Jean-Louis Trintignant n'a finalement pas été enterré aux côtés de sa fille Marie Trintignant : "Quand Marie est morte, il aurait aimé qu'elle soit inhumée en Provence, d'où sa famille est originaire. Nadine préférait qu'elle soit enterrée à Paris pour pouvoir aller se recueillir sur la tombe de sa fille. Il s'est plié à son choix. Jean-Louis Trintignant est très attaché à ses racines et se considère comme un provincial à Paris, ville qu'il n'a jamais vraiment aimé. Il y est retourné dès qu'il a pu et est enterré à très peu de kilomètres de là où il est né (à Piolenc), comme toute sa famille sur plusieurs générations."
Dans cette interview, l'auteur de Jean-Louis Trintignant, une histoire de famille, a également décrit la relation très fusionnelle que Jean-Louis Trintignant entretenait avec sa fille Marie et aussi le message du père à la défunte : "Il a eu cette phrase très belle à l'enterrement : "ne pleure pas de l'avoir perdue, mais réjouis-toi de l'avoir connue." Il dira un jour que l'idée lui a traversé la tête d'aller le tuer." Une phrase qui fait allusion à Bertrand Cantat, coupable de la mort de Marie Trintignant.