Selon un témoin oculaire, le docteur Murray aurait arrêté le massage cardiaque pratiqué sur la star pour dissimuler les bouteilles de Propofol - la substance qui a intoxiqué le chanteur et entraîné son décès. Il aurait également beaucoup tardé à appeler le 911.
Le témoin est Alberto Alvarez, un garde du corps de Jackson. Le jour de la mort du chanteur, lors de son premier interrogatoire, il n'avait rien évoqué de tel. Deux mois plus tard, en août, lors d'une nouvelle rencontre avec la police, Alvarez dit avoir vu le médecin dissimuler les bouteilles de Propofol dans un placard près de la chambre où gisait Michael Jackson.
Les deux témoignages d'Alberto Alvarez sont donc contradictoires, ce que n'a pas manqué de souligner l'avocat du docteur Murray, Ed Chernoff. Selon lui, cela ne "concorde pas avec plusieurs preuves physiques retrouvées sur les lieux."
C'est en effet le docteur Murray qui avait indiqué à la police où retrouvé le Propofol, deux jours après la mort.
Alberto Alvez est représenté par maître Carl Douglas, qui est également l'avocat de la famille Jackson. Le docteur Conrad Murray devra répondre des accusations dont il fait l'objet le 5 avril 2010. Un témoignage qui tombe un peu à pic, même si nous n'avons aucune indulgence pour ce médecin...
Le mois dernier, la mort de Michael Jackson était reconstituée dans un affligeant docu-fiction pour l'émission Famous Crime Scene, diffusée sur VH1. En termes de business, Michael continue de rapporter gros. Un contrat de 200 millions d'euros a été signé avec Sony Music Entertainment portant sur dix albums qui sortiraient d'ici 2017 et comportant quelques-uns des inédits laissés derrière lui par la star.