Près de quatre ans après sa mort, Michael Jackson continue toujours de déchaîner les passions et surtout toutes les convoitises avec, au centre de l'interminable bagarre, ses trois enfants, Prince (16 ans), Paris (15 ans) et Blanket (11 ans).
Dernière affaire en date impliquant le clan Jackson et la justice : un procès intenté par Katherine Jackson, au nom des enfants de feu le roi de la pop, contre AEG Live, promoteur de l'ultime tournée de la star qu'elle accuse d'avoir embauché le Dr Conrad Murray (condamné à quatre ans de prison pour homicide involontaire) et d'avoir poussé le chanteur mythique à bout. Dans ce dossier débuté le 4 avril dernier devant la cour de justice de Los Angeles, Katherine Jackson, grand-mère mais aussi co-tutrice de Prince, Paris et Blanket, réclame 40 milliards de dollars pour le manque à gagner soi-disant causé depuis la disparition brutale de son fils, le 25 juin 2009.
Seulement voilà, des révélations explosives peuvent en cacher d'autres et dans le sillage de cette nouvelle affaire, sont apparus des éléments qui pourraient bien faire du tort à la tribu Jackson. Après avoir assuré détenir la preuve selon laquelle Prince et Paris ne seraient pas les enfants biologiques de Michael Jackson et que seul Blanket, le dernier-né, posséderait de l'ADN du roi le pop, AEG Live pourrait bien compter sur le témoignage d'un certain Jason Pfeiffer.
Assistant du Dr Klein, dermatologue attitré de Michael Jackson, celui qui se décrit comme un ami du chanteur a en effet confié dans une interview au site Radar Online, que, complètement accro aux drogues, Bambi tentait désespérement de s'en procurer, et ce quelques semaines encore avant sa mort, déchargeant ainsi AEG de toute responsabilité. "Michael Jackson voulait en finir. Je pense que personne au monde, et personne d'AEG, n'aurait pu arrêter ça. Personne ne se rendait compte qu'il allait chercher de la drogue où il le pouvait, le drame était inévitable. J'ai beaucoup de compassion pour ses enfants et sa famille, mais Michael était un manipulateur et savait maîtriser les choses pour obtenir ce qu'il voulait. J'aurais juste voulu pouvoir lui faire entendre raison et lui sauver la vie, car il avait tellement à offrir", a livré l'homme de 39 ans.
Le site américain publie même l'enregistrement d'un message laissé par Michael Jackson sur le répondeur de Jason Pfeiffer, dans lequel on entend le chanteur, méconnaissable, supplier l'assistant médical de le mettre en contact avec le Dr Klein, afin qu'il lui prescrive des médicaments pour apaiser une douleur. "C'est Michael, hum je n'arrive pas à trouver Klein. Hum, j'ai un problème à l'aine, et je ne veux pas en parler au téléphone... un endroit enflammé, là.. sur une partie intime... Je ne veux pas en parler au téléphone. Faites en sorte qu'il me rappelle, réclame le chanteur d'une voix fébrile, avant de conclure après une briève pause. Merci. Tout de suite. Au revoir."
Cet enregistrement étaierait donc la thèse de l'addiction de Michael Jackson aux traitements divers et discréditerait les accusations de Katherine Jackson qui tient AEG Live pour responsable de la mort du roi de la pop. Confidences pour confidences, Jason Pfeiffer s'est également souvenu d'une fois où le chanteur lui aurait demandé du Propofol - le puissant somnifère qui a fini par l'emporter en juin 2009 et que la star ingérait "pour s'endormir".
"Il se plaignait de ne pas pouvoir dormir parce que son esprit était en ébullition", se souvient l'assistant du Dr Klein avant de revenir sur le traumatisme vécu par la star dans son enfance. "Michael et moi avons eu de nombreux moments émouvants durant lesquels nous parlions de nos familles respectives. Michael pleurait quand il parlait de son père qui le fouettait dans le dos et qui abusait de lui tellement, raconte-t-il. Il assurait qu'il ne pourrait jamais pardonner son père, parce que il lui avait fait vivre l'enfer."
Pourtant, d'après Jason Pfeiffer, Michael Jackson n'hésitait jamais à répondre à Joe, le patriarche du clan, quand ce dernier l'appelait au téléphone. "Une fois, nous étions en train de parler de lui, et Joe a appelé. Michael lui a parlé, calmement et poliment, oubliant tout ce qu'il venait de lâcher à son sujet." Un amour-haine : voilà qui caractérise bien le clan Jackson dans toute sa splendeur.