Mort de Nahel : Hapsatou Sy ulcérée par la cagnotte versée à la femme du policier, elle fait un geste fort

Cette cagnotte a été dénoncée jusqu'aux États-Unis où les américains se sont montrés extrêmement choqués par cette initiative lancée par Jean Messiha à la suite du meurtre de Nahel, tué lors d'un contrôle de police à Nanterre. Silencieuse jusqu'à présent, Hapsatou Sy a montré son dégoût pour l'énorme somme récoltée pour le policier ayant tué le jeune adolescent sous prétexte qu'il se sentait en danger. "Récompense 1 600 000 euros pour avoir tué un enfant de 17 ans" a écrit la femme de Vincent Cerruti ajoutant le hashtag : #lacagnottedelahonte". Autre star s'étant révoltée pour cette cagnotte : Mathieu Kassovitz, qui a qualifié cette initiative de véritable "honte". De son côté, Joalukas Noah a indiqué : "La France vient tout juste de remporter la Coupe du monde du racisme, encore".

Afin de répondre à la polémique, la plateforme s'est "engagée par écrit à ce que l'intégralité des fonds collectés soient utilisés conformément à l'objectif de la collecte de fonds, c'est-à-dire aux seules fins de subvenir aux besoins de la famille". De plus, celle-ci a révélé qu'aucune "partie des fonds collectés ne sera utilisée de quelque manière que ce soit pour assurer la défense de son mari ou pour compenser les condamnations susceptibles d'être prononcées à l'encontre de son mari à la suite des événements survenus à Nanterre".

Cependant, l'argent pourrait bien ne jamais revenir à la femme du policier mis en examen pour "homicide volontaire". La taxation en France fait que ce don pourrait être imposable à plus de 60%, ce qui fait que l'épouse ne toucherait finalement qu'un peu plus de 600 000 euros (déjà une énorme somme).

Autre élément important, la famille de Nahel a porté plainte contre cette cagnotte et a de grandes chances de la faire annuler au motif qu'il est interdit en France "d'ouvrir ou d'annoncer publiquement des souscriptions ayant pour objet d'indemniser des amendes, frais et dommages-intérêts prononcés par des condamnations judiciaires". Dans ce cas, la famille du policier devra rendre l'intégralité de la somme perçue, selon nos confrères du Parisien.