Coup dur pour Hapsatou Sy. La compagne de Vincent Cerutti fait face à une mauvaise période dans son parcours d'auto-entrepreneure. Comme l'a révélé L'Informé, elle a été déclarée en faillite personnelle par le tribunal de commerce de Nanterre le 23 février dernier et ce pour une durée de 10 ans. Elle est donc, actuellement, dans l'incapacité de gérer une entreprise durant toute une décennie. Elle a fait appel à cette décision.
L'affaire concerne Résilience productions, la société chargée d'encaisser les cachets télévisuels d'Hapsatou Sy, entre autres. La boîte est en liquidation judiciaire depuis 2021. L'ancienne animatrice est accusée d'avoir commis "de graves fautes de gestion" du fait notamment de "ne pas avoir tenu de comptabilité". La justice lui reproche également d'avoir "détourné tout ou une partie de l'actif de Résilience productions" en le cédant à Atypic Beauty World, une autre de ses sociétés.
Sur Instagram, jeudi soir, Hapsatou Sy a tenu à s'expliquer avec force et à apporter des précisions importantes. "On me dit de ne pas répondre, de ne pas accorder d'importance. Mais évidemment, je vais répondre", a-t-elle commencé en vidéo.
Et de rentrer dans le vif du sujet : "On parle quand même d'un jugement d'une société qui a été arrêtée. Cette société a été arrêtée parce que j'ai été en arrêt maladie pendant plus d'un an pour des problèmes neurologiques relativement graves qui m'empêchaient déjà de m'occuper de ma propre personne, alors je vous laisse imaginer une société. Tout s'est effondré sous mes pieds et tout s'est empilé sur ma tête et ma priorité à ce moment-là, ça a été de vivre". Hapsatou Sy regrette ensuite que le jugement de son dossier ait été rendu en son absence. "Le mandataire judiciaire reconnaît que je n'ai pas été informée de l'audience au tribunal pendant laquelle j'aurais pu me défendre parce que quand on t'accuse de quelque chose, c'est bien d'être là pour répondre. Le principe du contradictoire n'a absolument pas été respecté. La décision est d'une violence sans nom, ce n'est pas moi qui le dit, ce sont tous les juristes qui ont vu passer mon dossier, et en plus avec un titre exécutoire donc ça veut dire qu'ils ne me laissent en gros, aucune chance".
La femme d'affaires poursuit en niant avoir procédé à quelconque détournement, rappelant que toute cette histoire tourne autour de produits qu'elle a "créés, financés et développés". Elle assure par ailleurs avoir bien tenu une compatibilité et pouvoir le prouver. "Il y a eu des échanges entre le mandataire judiciaire et les structures avec lesquelles je travaillais à l'époque donc en gros, on a obtenu une condamnation basée sur des mensonges", a-t-elle accusé, précisant son intention de porter plainte "contre l'huissier, contre le mandataire judiciaire, et contre toutes les instances qui doivent intervenir dans mon dossier".
En conclusion, Hapsatou Sy promet de revenir très vite auprès de sa communauté avec des nouvelles, étant donné qu'elle a fait appel de ce verdict.